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Message  Admin Mar 1 Nov - 15:50


Alors que l’on ne cesse d’évoquer les ennuis du géant défunt, Tonic Emballage, désormais nationalisé, son ex-dauphin, leader national en matière de transformation du carton d’emballage, poursuit sa fulgurante ascension loin des feux de la rampe.


En effet, Général Emballage a engagé entre 2010 et 2011 un plan d’investissement ambitieux de plus 1,3 milliard de dinars qui sera consolidé par un autre programme de rénovation et d’extension en 2012. Ramdane Batouche, PDG de l’entreprise, nous a précisé qu’une partie importante de cette enveloppe a été consacrée pour la réalisation d’une nouvelle unité de production abritant des machines de dernière technologie acquises auprès de l’équipementier Bobst Group, leader mondial du marché du matériel d’impression.

Ce 4 novembre verra donc le lancement d’un produit d’emballage inédit en Algérie. Il s’agit d’une qualité d’impression de haute qualité sur carton ondulé, proche de l’offset, dénommé High-graphics. «Toute la boîte fabriquée en high-graphics est actuellement importée ou alors on imprime en offset et on colle sur du carton. Dorénavant, on va imprimer directement en offset sur du carton ondulé», précise Ramdane Batouche.

Cette importante extension est appelée à générer près de 120 postes d’emploi pour une société dont l’effectif dépasse aujourd’hui les 650 employés répartis sur trois unités de production sises à Akbou (Béjaïa), Sétif et Oran. Au-delà de son leadership sur le marché local, Général Emballage souhaite se tourner davantage vers l’export, selon les dires de son PDG. «Nous visons le marché de l’export et nous venons, dans une première étape, de pénétrer le marché tunisien», nous précisera d’emblée M. Batouche.

Général Emballage, qui a commencé à exporter vers le voisin tunisien depuis 2009, a accaparé, cette année 2011, de près de 11 % de parts du marché tunisien de l’importation d’emballage dominé par les Italiens à hauteur de 45%. Général Emballage, qui a décidé d’ouvrir son capital à hauteur de 40% à MPEF II, une société de capital investissement non-résidente (fonds d’investissement) conseillée par Maghrebinvest Algérie, s’est engagée dans l’intensification de ses exportations pour atteindre un objectif de 25 % de son chiffre d’affaires à l’export sur un horizon de cinq ans. Son chiffre d’affaires, qui a connu un accroissement de l’ordre de 25% entre 2009 et 2010, est, aujourd’hui, de l’ordre de 3,5 milliards de dinars. Ses exportations pour l’année 2011 pourraient atteindre les 100 millions de dinars.

Ramdane Batouche affiche également, dans l’entretien express qu’il nous a accordé, la volonté de son groupe non seulement d’exporter mais également de réaliser des unités de production à l’étranger dans un souci de proximité de ses clients étrangers afin de consolider ses parts de marché et mieux pénétrer les marchés européens ou maghrébins pour peu qu’elle obtienne l’accord et le soutien des pouvoirs publics dans cette initiative de contribuer à l’émancipation de l’Algérie des revenus uniques des hydrocarbures.
Pour le moment, le marché de l’emballage dans l’Algérie d’aujourd’hui est relativement petit et basique, mais un jour ou l’autre il va exploser lorsque le secteur productif algérien prendra plus d’ampleur et dès que le pays mettra aux normes universelles le secteur de l’agroalimentaire, notamment le secteur encore vierge des fruits et légumes.
http://www.elwatan.com/economie/cap-sur-l-exportation-31-10-2011-145577_111.php


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Message  Admin Ven 18 Nov - 14:43

Ramdane Batouche. PDG de Général Emballage
«Qu’on nous aide à travailler à l’étranger»


le 31.10.11

-Général Emballage est désormais leader de son secteur en Algérie. Vous affichez l’objectif de vous tourner vers l’exportation. En avez-vous les moyens ?

Aujourd’hui nos capacités d’exportation sont importantes et Général Emballage n’a rien à envier aux grandes sociétés européennes spécialisées dans le carton ondulé. Je dois vous avouer que rien ne nous fait vraiment peur. On peut répondre à toutes les exigences du client en quantité comme en qualité et à des prix très compétitifs. Aujourd’hui, ce qui bloque c’est un support logistique que nous ne pouvons surmonter à cause des difficultés voire de l’impossibilité de nous installer à l’étranger en l’état actuel de l’application de la réglementation des changes. Je vous donne un exemple : le centre de distribution de la pièce de rechange de Poitiers de Peugeot PSA nous a sollicités pour lui fournir des prestations de services.

Peugeot est très présent en Algérie et ils veulent bien mettre un intrant algérien dans leurs produits. Nous pouvons très bien les livrer, mais il se trouve que Peugeot travaille à flux tendu et il n’est pas question pour eux d’avoir mille palettes en stock. Donc, la solution est d’avoir un petit entrepôt, une petite structure sur place qui nous permettra d’exporter d’Algérie les plaques d’emballage livrées à plat et de les monter sur place. Il faut donc louer sur place, prendre un gérant, mais il faudra au préalable autoriser et faciliter le transfert de capitaux vers l’étranger pour les opérations d’investissement. Peugeot est un simple exemple, beaucoup d’autres marchés existent puisque nous sommes déjà sollicités par de grandes marques européennes, notamment françaises. Il y a par exemple une grande demande sur la caisse de fruits et légumes qui est importée d’Espagne, d’Italie et d’Egypte en très grandes quantités.

-Qu’attendez-vous exactement des pouvoirs publics ?

Nous demandons aux pouvoirs publics de nous permettre de travailler à l’étranger et de faciliter les transferts de capitaux pour des investissements privés algériens à l’étranger, car nous ratons de vrais relais de croissance. De notre côté, nous sommes, bien évidemment, prêts à faire des reportings aussi détaillés que nécessaire, des bilans mensuels et trimestriels et les donner à notre ministère des finances. Nous avons toujours travaillé en Algérie en toute transparence et nous subissons régulièrement des contrôles fiscaux qui en témoignent. Nous ne souhaitons que continuer dans cette ligne de conduite et nous poursuivons nos efforts en quête d’une gouvernance d’entreprise sans cesse meilleure. Nous nous sommes transformés en une SPA et nous avons ouvert notre capital à des actionnaires institutionnels avec lesquels nous n’excluons pas de nous introduire à la bourse d’Alger à moyen terme. C’est clair, tous les produits que nous réaliserons à l’étranger reviendront et profiteront à l’Algérie où la maison mère est établie.

Aujourd’hui, les étrangers viennent travailler chez nous et nous n’arrivons pas à aller travailler chez eux. Que les pouvoirs facilitent et assainissent notre environnent économique et nous ferons le reste. Avec nos partenaires, nous sommes d’ores et déjà prêts à investir en Tunisie dans une petite unité de transformation afin de transformer sur place les produits semi finis au lieu d’exporter de la caisse finie. Actuellement, Général Emballage ne peut pas aller investir à l’étranger, la législation des changes algérienne rigide, notamment son application ne le permet pas. A part Sonatrach et à ma connaissance, personne ne l’a déjà fait bien qu’il y ait eu écho de beaucoup de volonté de certains investisseurs algériens. Si on veut faire rentrer des devises hors hydrocarbures, notamment à moyen terme, c’est effectivement une voie intéressante à explorer.

Un visa trop court pour les techniciens

Les techniciens étrangers que dépêchent nos équipementiers étrangers aussi bien pour l’installation de nouvelles machines que pour les révisions et réparations de notre parc industriel font face souvent à beaucoup d’entraves pour l’obtention d’un visa pour l’Algérie. A titre d’exemple, les techniciens de Bobst Group qui assurent actuellement le montage des machines nouvellement acquises n’ont bénéficié que de visas de 20 jours alors que le montage nécessite une durée globale de 73 jours. Une situation délicate et réellement handicapante pour le PDG de Général Emballage qui tient à souligner et à remercier l’écoute attentive des autorités consulaires algériennes en suisse à ce problème ponctuel.

Il relève, par contre, que ce problème devrait être analysé et traité de manière structurelle et collégiale et non ponctuelle et individuellement par chaque consulat. Il nous fait état également d’un contrat d’assistance de service après-vente, d’une durée de 3 ans, qui lie sa société à ses fournisseurs d’équipement qui a été vigoureusement négocié par Général Emballage pour assure son efficacité industrielle et former ses équipes sur le terrain.

Le contrat en question prévoit entre autres qu’en cas d’arrêt sur machine, des techniciens qualifiés doivent intervenir en 24 heures. Comment voulez-vous que cela soit le cas avec les difficultés que rencontrent nos partenaires techniques pour l’obtention d’un visa algérien ? Comment voulez-vous réaliser le transfert de technologie dont le pays en fait une de ses principales exigences ? Les responsables algériens mettent souvent en avant le principe de réciprocité. Je comprends la pertinence de ce principe, mais est-ce vraiment dans l’intérêt national de l’appliquer de manière généralisée ? Ne serait-il pas plus profitable pour notre économie de réserver un traitement différencié pour les missions professionnelles qui ne vont que dans notre intérêt ?», s’interroge-t-il.
http://www.elwatan.com/economie/qu-on-nous-aide-a-travailler-a-l-etranger-31-10-2011-145578_111.php


Général Emballage se redéploie
Cap sur l’exportation

le 31.10.11

Alors que l’on ne cesse d’évoquer les ennuis du géant défunt, Tonic Emballage, désormais nationalisé, son ex-dauphin, leader national en matière de transformation du carton d’emballage, poursuit sa fulgurante ascension loin des feux de la rampe.

En effet, Général Emballage a engagé entre 2010 et 2011 un plan d’investissement ambitieux de plus 1,3 milliard de dinars qui sera consolidé par un autre programme de rénovation et d’extension en 2012. Ramdane Batouche, PDG de l’entreprise, nous a précisé qu’une partie importante de cette enveloppe a été consacrée pour la réalisation d’une nouvelle unité de production abritant des machines de dernière technologie acquises auprès de l’équipementier Bobst Group, leader mondial du marché du matériel d’impression.

Ce 4 novembre verra donc le lancement d’un produit d’emballage inédit en Algérie. Il s’agit d’une qualité d’impression de haute qualité sur carton ondulé, proche de l’offset, dénommé High-graphics. «Toute la boîte fabriquée en high-graphics est actuellement importée ou alors on imprime en offset et on colle sur du carton. Dorénavant, on va imprimer directement en offset sur du carton ondulé», précise Ramdane Batouche.

Cette importante extension est appelée à générer près de 120 postes d’emploi pour une société dont l’effectif dépasse aujourd’hui les 650 employés répartis sur trois unités de production sises à Akbou (Béjaïa), Sétif et Oran. Au-delà de son leadership sur le marché local, Général Emballage souhaite se tourner davantage vers l’export, selon les dires de son PDG. «Nous visons le marché de l’export et nous venons, dans une première étape, de pénétrer le marché tunisien», nous précisera d’emblée M. Batouche.

Général Emballage, qui a commencé à exporter vers le voisin tunisien depuis 2009, a accaparé, cette année 2011, de près de 11 % de parts du marché tunisien de l’importation d’emballage dominé par les Italiens à hauteur de 45%. Général Emballage, qui a décidé d’ouvrir son capital à hauteur de 40% à MPEF II, une société de capital investissement non-résidente (fonds d’investissement) conseillée par Maghrebinvest Algérie, s’est engagée dans l’intensification de ses exportations pour atteindre un objectif de 25 % de son chiffre d’affaires à l’export sur un horizon de cinq ans. Son chiffre d’affaires, qui a connu un accroissement de l’ordre de 25% entre 2009 et 2010, est, aujourd’hui, de l’ordre de 3,5 milliards de dinars. Ses exportations pour l’année 2011 pourraient atteindre les 100 millions de dinars.

Ramdane Batouche affiche également, dans l’entretien express qu’il nous a accordé, la volonté de son groupe non seulement d’exporter mais également de réaliser des unités de production à l’étranger dans un souci de proximité de ses clients étrangers afin de consolider ses parts de marché et mieux pénétrer les marchés européens ou maghrébins pour peu qu’elle obtienne l’accord et le soutien des pouvoirs publics dans cette initiative de contribuer à l’émancipation de l’Algérie des revenus uniques des hydrocarbures.
Pour le moment, le marché de l’emballage dans l’Algérie d’aujourd’hui est relativement petit et basique, mais un jour ou l’autre il va exploser lorsque le secteur productif algérien prendra plus d’ampleur et dès que le pays mettra aux normes universelles le secteur de l’agroalimentaire, notamment le secteur encore vierge des fruits et légumes.

Un centre technique de l’emballage

Nous souffrons en Algérie de l’absence d’un centre de formation spécialisée dans l’industrie de l’emballage bien qu’il soit d’une importance capitale pour le développement de notre secteur. Aujourd’hui, nous formons nos cadres dans le centre technique tunisien. Le secteur de l’emballage revêt une importance particulière.

La majorité des produits industriels étant surconditionnés dans le carton, le secteur de l’emballage peut s’avérer un très bon baromètre de la santé de l’économie et industrielle d’un pays. L’emballage est une composante primordiale de l’industrie, car il vient en bout de toute chaîne de production et permet notamment, au-delà du groupage des unités de produit, à assurer la conservation et la préservation des produits à commercialiser dans les meilleures conditions d’hygiène et de sécurité.

Conséquemment, la maîtrise des technicités de l’industrie de l’emballage est fondamentale pour accompagner les industriels algériens consommateurs de cartons dans la conception optimale de leurs emballages en fonction de la nature des produits à conditionner, des exigences sanitaires et environnementales spécifiques, des conditions de stockage et de gerbage, des conditions de transport, les caractéristiques climatiques des zones d’entreposage.

Tous ces paramètres influent sur la qualité du papier d’emballage à utiliser et son grammage, sur la forme la plus adaptée du carton permettant d’optimiser le conditionnement tout en réduisant les coûts de production, la qualité de l’impression. Il est donc grandement utile que l’Algérie dispose de son propre centre de compétence et de formation qui pourrait, par exemple, être développé en collaboration entre les pouvoirs publics et l’association des cartonniers.
http://www.elwatan.com/economie/cap-sur-l-exportation-31-10-2011-145577_111.php

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