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L'industrie du cuir

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Message  Admin Sam 5 Nov - 21:01


Le groupe public du cuir Leather Industry est mal sans… ses peaux
Un secteur public peu entreprenant sur le marché du cuir


L’industrie publique algérienne du cuir et de la maroquinerie veut faire ''peau neuve'' sur un marché très largement dominé par le secteur privé. Les industriels du secteur public veulent croire qu'ils peuvent ''reprendre la main'' dans une filière à forte valeur ajoutée. Problème de taille : la disponibilité de la matière première, c'est à dire les peaux animales, qui filent toujours du côté du secteur privé.

Le secteur de l'industrie du cuir, célèbre dans les années 80 avec ses usines d'où sortaient une production de souliers ou de produits de maroquinerie qui n'avaient rien à envier aux grandes marques européennes, veut ''renaître''. Il devrait profiter de l’aide publique du 140 millions de dinars a été débloquée par l'Etat pour remettre sur rails le secteur manufacturier, notamment la filière ''cuir''. Une autre mesure de soutien au secteur, qui fait face à une rude concurrence des industriels privés qui raflent l'essentiel des peaux mises sur le marché, a été décidée dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2010. Cette mesure porte sur la suspension de l'exportation des peaux brutes, l’exportation n’étant autorisée dorénavant que pour les produits finis ou semi-finis. Pour autant, le secteur public s’abstient – c’est le cas de le dire – de vendre la peau de l’ours… La relance n’est pas assurée. Nadir Remli, cadre au groupe Leather Industry (cuir), souligne le poids concurrentiels des opérateurs privés qui dominent très largement marché ''à l'export''. L’enjeu, très immédiat, est la récupération de 3 à 4 millions de peaux de bêtes sacrifiées pour l'Aid el Adha. Le problème, durable, du secteur public peu entreprenant est sa faible agressivité sur le marché des ventes des peaux brutes. Ce marché est très largement dominé par les industries et opérateurs privés. Lesquels, selon Nadir Remli, ont parfois recours à des procédés « peu catholiques » pour réexpédier en l’état ou légèrement traitées des millions de peaux vers les usines à l'étranger des donneurs d'ordre du prêt à porter à base de cuir.

Un appel à « réglementer »
Pour lui, il faut « réglementer le marché'' à l'export car l’investissement dans le secteur n’auraient pas de sens sans la disponibilité de peaux animales. Avec ses 10 entreprises et un chiffre d'affaires annuel de 2,2 milliards de dinars, le groupe possède cependant assez d'arguments pour rebondir. ''Notre objectif à moyen terme est d'arriver à produire du cuir fini à partir de peaux brutes animales algériennes, de satisfaire la demande nationale et se placer, par la suite, sur les marchés extérieurs", souligne encore M. Remli, cité par l'APS. Le plan de développement du groupe veut porter ses parts de marché de 20% actuellement à 43% en quatre ans, soit en 2015. Mais ces ambitions de relance y compris à l’international du groupe public sont entravées par des données structurelles : une dette de plus de 100 milliards de dinars qui traîne depuis 2009 et un effectif de plus de 17.000 employés dans un marché fortement concurrentiel. Les choses ne peuvent que se compliquer pour le groupe Leather Industry avec une présence de plus en plus accrue des chinois sur cette filière en Europe et sur les marchés commerciaux traditionnels au Maghreb.
http://maghrebemergent.info/entreprises/60-algerie/6094-algerie-le-groupe-public-du-cuir-leather-industry-est-mal-sans-ses-peaux.html

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