Les Eaux Gazeuses, Minérales, Limonades, Jus et Sirops

Les statistiques établies par AC Nielsen (bureau de statistiques international) classent, en mai dernier, ce producteur en première position avec 19,4% des parts de marché, suivi de Coca-Cola (19,2%) et de Hamoud Boualem (12,7%)
http://www.vitaminedz.com/industrie-des-boissons-gazeuses-en-algerie/Articles_15688_51772_16_1.html

(...)Pour lui, « il y a trois marques saillantes : Coca, Pepsi et Hamoud Boualem, les autres - qui représentent un peu plus de 50% des parts du marché - n?obéissent à aucune règle en termes de qualité et d?hygiène ». M. Guidoum ne néglige toutefois pas la performance de certains limonadiers, à l?image d?Ifri (Béjaïa) et de Bouna (Annaba), « qui se détachent légèrement des autres producteurs », qu'il évalue entre 900 et 1200 embouteilleurs. Le marché de la limonaderie, selon lui, « est très spécifique puisqu?il n?existe ni au Maroc, ni en Tunisie, ni en Egypte ». M. Guidoum prend l?exemple du Maroc où, selon lui, « il y a seulement deux marques : Pepsi, qui a démarré il y a à peine une année et demie, et Coca-Cola qui détient 95% des parts de marché ». (...)

(en 2006 http://www.algerie-dz.com/article6677.html)
Le secteur des boissons toutes filières confondues est aujourd’hui en forte expansion avec 6 % de croissance et 13.000 à 14.000 emplois. Certaines entreprises commencent à réussir le défi de l’exportation vers l’Europe, en France et en Belgique particulièrement, à l’image de Hamoud Boualem ou de Fruital pour le jus. Mais le secteur des boissons gazeuses en Algérie demeure confronté à certaines contraintes qui contrarient l’élan que sont la sous-qualification des personnels, le non-respect des normes d’hygiène, la mauvaise qualité du conditionnement et l’amateurisme.

Coca-Cola ne détient plus que 23% du marché, suivie de Hamoud Boualem avec 20% et Pepsi avec 18%. Ces chiffres ont été divulgués hier par The Coca-Cola Export Corporation et ses partenaires embouteilleurs à l’occasion du lancement officiel de son opération spéciale printemps.
http://www.algerie-dz.com/article2182.html

Il semble se défendre contre les deux poids lourds dans un marché estimé, selon lui, à « 600 millions de litres ».
http://www.algerie-dz.com/article2182.html

Il contiendrait un colorant jugé nocif
Un soda Hamoud Boualem placé sur la liste rouge des produits interdits d'importation aux USA

TSA le 18-11-2011 - Hakim Arous

Un soda à l’orange Hamoud Boualem est interdit d’importation aux Etats-Unis. Le 23 août dernier, la Food and Drug Administration (FDA), l’organisme américain qui autorise la commercialisation des aliments et des médicaments aux Etats-Unis, a refusé au groupe algérien d’importer sur le territoire américain un soda à l’orange. Selon la FDA, il viole plusieurs articles de la législation américaine concernant les aliments, notamment en matière d’identification des ingrédients.

« Il semble que le produit est fabriqué à partir de deux ou plusieurs ingrédients et l'étiquette ne mentionne pas le nom commun ou usuel de chaque ingrédient. L'article semble être mal étiqueté et l'étiquetage ne ​​continent pas les informations nutritionnelles requises. L'article semble contenir un conservateur chimique sans que son nom ni sa fonction ne soit inscrit sur l’étiquetage du produit. L'article semble contenir un colorant dangereux dans le sens de l'article 721 (a) », détaille le rapport d’interdiction d’importation rédigé par la FDA.

Après cette interdiction d’importation, ce produit a été placé le 29 août sur la « liste rouge » de la FDA. Cette liste énumère les entreprises et leurs produits saisis systématiquement avant même tout examen. La société Hamoud Boualem était injoignable pour commenter cette interdiction. Hamoud Boualem est le principal fabriquant de sodas en Algérie.

http://www.tsa-algerie.com/divers/un-soda-hamoud-boualem-place-sur-la-liste-rouge-des-produits-interdits-d-importation-aux-usa_18197.html

Affaire du soda Hamoud Boualem interdit d’importation aux Etats-Unis
L'entreprise s'étonne et évoque d'autres canaux d'importation
Hakim Arous

Suite à notre article concernant l’interdiction d’importation par les États‑Unis d’un soda à l’orange Hamoud Boualem, l’entreprise accuse la FDA d’avoir pris une décision justifiée par le « protectionnisme américain bien connu », dans un communiqué envoyé ce samedi 19 novembre à TSA. Cependant le producteur algérien de sodas s’étonne de cet avis d’interdiction – qui date d’août 2011 – étant donné que « depuis 2008, aucun de nos produits n’a été exporté vers ce pays ». « Notre partenaire sur place a changé de métier », explique ainsi Lyamine Lerari, directeur des approvisionnements de Hamoud Boualem joint au téléphone.

D’autant, ajoute le communiqué qu’« il n’y a pas si longtemps, la FDA nous avait autorisé à commercialiser sur son territoire nos sodas dont la composition n’a pas changé ». Pourtant, le rapport de la FDA indique bien qu’un avis de refus d’importation a été rédigé le 23 août 2011 concernant le soda à l’orange de la marque algérienne. Lyamine Lerari, avance une explication : « Il n’est pas exclu que ces cargaisons de nos produits soient issues d’autres canaux d’importation, comme des personnes qui achèteraient nos produits pour les importer aux Etats‑Unis ».

De plus, concernant les accusations de la FDA sur la composition et l’étiquetage de ses produits, Hamoud Boualem affirme qu’ils sont conformes à la législation algérienne et aux législations étrangères des pays où sont exportés ses produits. « Nos produits passent les frontières sans aucun problème puisqu’ils sont exportés au Canada, en Grande‑Bretagne et en France », explique par ailleurs l’entreprise.

Les « colorants alimentaires sont utilisés par nos principaux concurrents locaux et internationaux », indique par ailleurs l’entreprise qui ajoute que « ces colorants et additifs alimentaires sont achetés auprès de grands groupes internationaux et sont contrôlés à l’arrivée dans les ports Algériens par les services de la qualité dépendant de la Direction de la concurrence et des prix ».
http://www.tsa-algerie.com/divers/l-entreprise-s-etonne-et-evoque-d-autres-canaux-d-importation_18220.html

Ali Hamani, président de l'APAB au Maghreb : " La filière des boissons a enregistré 26 millions de dollars à l'exportation en 2011 "

La filière des boisson a enregistré 26 millions de dollars à l'exportation durant l'année 2011, a souligné, M Ali Hamani, président de l'association de producteurs algériens des boissons (Apab), en marge de la conférence de presse organisée, mercredi en soirée, à l'hôtel Hilton d'Alger, dans le cadre de la présentation du bilan d'activités de l'Apab de l'année 2011 et de ses nouvelles perspectives, en présence de nombreux invités et personnalités. Le marché des boissons connaît ainsi une nette évolution en termes de production et de qualité des produits ainsi que des normes acquises notamment dans un environnement plus ou moins contraignant. Mais le ministère de commerce vient de lever certains obstacles, annonçant la semaine dernière de nouvelles mesures réglementaires et la création des laboratoires de contrôle de la qualité, en vue de combler des vides juridiques pour concrétiser sur le terrain la politique du gouvernement de la protection des consommateurs. L'Apab exprime, selon son président, sa satisfaction en adhérant à la mise en place de ces nouveaux mécanismes de contrôle et de protection des consommateurs. " Nous saluons à cet effet l'initiative de concertation et de dialogue affichée par le ministère du commerce " indique-t-il en substance. Et c'est ainsi que cette association a enregistré, a-t-il ajouté, de nouveaux adhérents en 2011, pour atteindre 37 producteurs membres actifs. " Avec l'appui du programme PME II, l'Apab a pu éditer en 2010 un manuel qui apporte des définitions de la traçabilité, met en relief ses enjeux, en dresse le contexte réglementaire national et international et enfin éclaire les producteurs sur les méthodes et outils disponibles pour une implémentation fiable et efficace d'un système de traçabilité " rappellera le président de l'Apab au cours de cette conférence. qui regroupe aujourd'hui 37 producteurs membres adhérents de l'association. Dans le même sillage cette association de producteurs de boissons, dont le respect de la qualité et de l'hygiène constitue son dada, a diffusé aussi un guide de bonnes pratiques d'hygiène pour la sous-filière des jus de fruits. Cet ouvrage constitue en effet un outil pragmatique pour les producteurs de jus de fruits et de boissons dérivées et en particulier les responsables de la qualité, en charge quotidienne de l'hygiène et de la sécurité des aliments, selon M Hamani qui n'a pas manqué d'annoncer la publication d'autres ouvrages techniques prévus durant 2012 et notamment en matière d'emballages et d'additifs alimentaires. Dans le cadre de la coopération avec le programme PME II, cinq entreprises de l'Apab ont bénéficié en 2011, dit-il, d'un diagnostic portant essentiellement sur les enjeux de la méthode HACCP et les référentiels normatifs tels que la norme ISO 22.000. " Dans le même sillage nous avons été honorés d'apporter une modeste contribution à l'initiative louable du ministère du commerce et qui consiste en la mise à disposition, et ce pour la première fois en Algérie, d'un guide du consommateur visant à mieux orienter, le ce dernier (consommateur) dans ses décisions d'achat et à protéger ses droits " a-t-il indiqué. Il est fort reconnu aujourd'hui l'incidence bénéfique que les signes distinctifs de qualité ont sur la santé du consommateur et la santé économique du pays. " Ceci est notre visée principale par la création du label qualité boissons " a-t-il ajouté, soutenant que l'ensemble des documents techniques afférents sont finalisés. M Hamani a souligné en outre, dans le cadre de la promulgation imminente du décret exécutif, relatif à l'utilisation des additifs alimentaires, que le programme PME II et l'Apab se préparent à éditer un guide y afférent, de manière à relayer les principes d'utilisation et de doses maximales. L'Apab défend toujours, selon son président, l'opportunité de créer un Duster de la filière boissons dans la région de la Soummam. Cette région peut constituer, poursuit-il, un projet pilote concluant, de par les avantages qu'elle offre et notamment la disponibilité de toutes les parties prenantes comme les producteurs, fournisseurs, centres universitaire infrastructures de transport, mais aussi le potentiel fruitier pouvant être amorcé grâce aux effets structurants de cette filière. La GIZ / DEVED a signifié sa disposition à soutenir, fait-il remarquer, cette initiative qui verra un début de concrétisation courant du premier trimestre 2012. (Meziane Atmani)
http://lemaghrebdz.com/lire.php?id=42362