Industrie et montage du véhicule et sous-traitance automobile

Fandi Motors inaugure une usine de montage de bus
Mardi 29 Avril 2008 -- « Chose promise chose due ». La « surprise » promise par Hocine Fandi, gérant de la société Fandi Motors, lors d’un entretien qu’il nous a accordé (édition du 27 mars 2007), vient de se traduire sur le terrain de la réalité. Une usine d’assemblage de bus vient de voir le jour en Algérie, plus précisément à El Mohammadia (Alger). Employant plus de 70 personnes, cette unité a mis sur le marché, la semaine dernière, le premier bus siglé Fandi. C’est ainsi que des bus Zonda de 25 et 35 places, du constructeur chinois Yancheng Zhongwei, sont en train d’être montés dans les ateliers de Fandi Motors. L’entrée en production des bus interwilayas de 70 places se fera d’ici un mois.

« En dépit du fait que nous sommes locataires des lieux, nous avons quand même procédé à un investissement lourd », précise Hocine Fandi, gérant de cette entreprise qui compte produire pas moins de 300 bus par an. « Nous n’avons malheureusement qu’une seule ligne de production. Si nous avions de l’espace, on aurait pu lancer une autre ligne et peut-être deux », affirme-t-il. « Ce n’est pas une mince affaire mais il faut prendre son courage à deux mains et foncer droit au but », reconnaît notre interlocuteur, qui précise que le coût global du projet avoisine les 7 milliards de dinars.

Et notre interlocuteur d’ajouter : « Ce projet n’a pas été facile à réaliser certes, mais cela prouve que notre pays est apte à produire des véhicules et que des potentialités existent bel et bien chez nous. J’ai eu la chance de visiter des usines de fabrication de véhicules en Chine et dans plusieurs pays à travers le monde et je peux vous affirmer que nous avons les capacités humaines et matérielles pour réaliser de tels projets. » « 420 millions de dinars ont été investis pour la restauration du siège social de l’entreprise et pas moins de 420 millions de dinars ont été consentis pour l’acquisition des équipements de départ, ce qui est un investissement important », précise notre vis-à-vis.

« Nous demandons à ce que l’Etat prenne en charge nos doléances », affirme de son côté le directeur général de Fandi Motors, Malek Amrani. « La TVA et la taxe pour les pièces que nous importons pour le montage des bus sont trop élevées. Les pouvoirs publics doivent revoir leur copie et encourager la production nationale comme cela se fait dans les autres pays. Actuellement, il n’y a pas une grande différence en termes de taxes au niveau des services des Douanes entre celui qui importe et celui qui produit. Franchement, cette situation est des plus décourageantes », se désole notre interlocuteur. (...)
Actuellement, les parois extérieures, le faux châssis ainsi que l’ensemble de la carcasse du bus sont fabriqués localement avec des ingénieurs formés par trois experts chinois qui sont sur site. « Nous sommes en négociation avec des producteurs locaux pour une intégration au fur et à mesure des différents éléments constituant le bus comme les flexibles, les sièges, les feux, la vitrerie, etc. mais cela dépend de deux éléments essentiels : la qualité et le prix. »

Fandi Motors compte lancer, si les pouvoirs publics répondent positivement à ses doléances, une unité de montage de 4X4 chinois en Algérie. (...)
http://www.algeria.com/forums/business-affaires/20573.htm
http://www.auto-utilitaire.com/actualites/actualites_algerie/739-Fandi-Motors-lance-une-usine-montage-bus-Algrie.html

Interview
M. Yacine Rebrab, directeur général d’ACT
L’Algérien doit pouvoir disposer d’un véhicule de qualité à un tarif raisonnable [24-02-2006]

- L’auto-marché : Pouvez-vous nous faire la présentation d’ACT ?

M. Yacine Rebrab : ACT est une entreprise fondée en mai 2004, spécialisée dans le multimarque conformément au modèle stop-shop, c’est-à-dire une seule adresse où l’on peut tout acheter. Comme nous faisons plusieurs marques à la fois, nous avons dégagé trois épartements. Un dédié aux véhicules de tourisme,l’autre aux utilitaires et le dernier aux engins des travaux publics.

(...)

- Depuis peu de temps ACT s’est également lancée dans le montage. Qu’est-ce que vous assemblez au juste et à quel rythme ?

Pour le moment, nous assemblons des remorques de tous types à raison de quatre unités par jour. Notre objectif est d’atteindre le rythme de 09 remorques par jour. Nous enregistrons beaucoup de commandes sur ces produits. Nous satisfaisons les demandes en 48h00 de temps.
http://www.lautomarche.com/?module=news&sid=56

Le groupe Cevital investit dans la carrosserie industrielle
Assemblage de semi-remorques et des bus en perspective [01-12-2005]

Associated Car and Tuks Specialist (ACT´s) vient d´annoncer la signature d´un contrat de partenariat avec la firme Randon pour la production et le montage en Algérie de bennes de camions semi-remorques. ACT´s, qui est une filiale du groupe Cevital, a déjà entamé la phase de production. Les capacités actuelles tournent au tour de 18 et 24 unités par jour.

Trois équipes se relayent sur les machines pour assurer ce rendement. Mais dès l´entrée en lice d´une quatrième équipe, le volume de production va atteindre le cap minimum de 25 semi-remorques/jour. Les unités d´assemblage qui sont situées dans la zone industrielle de la ville de Larbâa (wilaya de Blida) produisent une large gamme de produits. Il s´agit des bennes camion, bennes céréalières, porte-chars, plateau et grandes citernes. Ces produits sont d´une qualité supérieure ce qui leur permet de trouver une position de choix aussi bien au sein du marché national, régional que continental.
(...)
Les quelques mois à venir verront aussi la naissance des premiers bus assemblés en Algérie. Ce résultat est le fruit de la signature d´un autre contrat avec un manufacturier brésilien qui a acquis une grande expérience dans l´assemblage de bus de marques prestigieuses pour ne citer que Volkswagen.
http://www.lautomarche.com/?module=news&sid=56

Le groupe Cevital se lance dans le montage de semi-remorques et de bus
Liberté : 21 - 11 - 2005

Le groupe privé, détenu par l'industriel Issad Rebrab, étend ses activités à des productions de plus en plus intégrées.
La première ligne de production de semi-remorques par la société ACTs (Associated Car & Trucks specialist), appartenant au groupe Cevital, vient d'être lancée à Alger. L'accord de partenariat, signé il y a quelques mois entre l'ACTs et la société brésilienne Randon, troisième constructeur mondial de semi-remorques et de loin le plus grand opérateur en Amérique du Sud, est actuellement mis en œuvre pour l'assemblage d'une large gamme de ces produits en Algérie.
L'usine est implantée dans le vaste complexe du groupe situé dans la commune de Larbaâ. La capacité de fabrication atteindra 2 000 semi-remorques par an dans un premier temps, et l'objectif prévu à terme est de dépasser les 6 000 unités. Avec l'installation d'une troisième équipe, la production sera de 25 semi-remorques/jour. Le partenariat a pour but de réaliser ces produits avec un mécanisme industriel de type “chaîne”. Trois lignes pour 4 types de produits, tels que plateau, grande citerne, bennes céréalières, bennes carrières, citernes pour transport de carburants… Dans un futur proche, il sera produit également un porte-engins, le rétro-chargeur, le gigantesque Dumper dont la benne seulement sera produite localement. L'usine sera fonctionnelle de jour et de nuit avec quatre équipes. L'unité emploie 180 personnes dont 170 techniciens. Cette usine contribuera d'une manière active au renouvellement du parc avec une meilleure sécurité routière.

(...) sur le même site, d'une superficie de 30 hectares, ACTs lancera une autre usine d'assemblage de bus. L'expérience réussie avec le partenaire brésilien Randon, l'encourage à s'engager avec un autre leader dans la construction de bus. Un accord a été signé avec “Neobus”, un des plus grands carrossiers d'autocars et d'autobus au Brésil. Il est classé second après Marco Polo. Il monte ses carrosseries sur châssis Mercedes, Volvo, Volkswagen, Scania et Iveco avec une gamme complète, tels les bus de transport en commun, urbain, interurbain, touristes, aéroport…
Première unité privée de montage de bus en Algérie
Les premiers échantillons sont en cours de commande. Ce segment est appelé à se développer avec notamment le développement de l'infrastructure routière, et la forte demande de renouvellement du parc national. L'usine débutera sa production à partir du mois de mars 2006. La capacité de production atteindra 600 bus/an.
L'unité fabriquera dans les 6 premiers mois, période de lancement, des bus urbains à deux portes de 32 places.
L'intégration sera progressive, commençant par 30%, pour arriver à 70-80% d'intégration locale. Elle arrivera à couvrir les besoins locaux.
Quatre projets d'usines de Cevital bloqués
à l'issue de la visite, les deux ministres ont exprimé leur satisfaction de voir le partenariat entre deux grands groupes, se concrétiser. Il faut préciser que ces usines font partie des 15 mégaprojets industriels prévus par le groupe Cevital à moyen terme. Pour l'année 2005, le groupe a lancé 5 projets simultanément. Il s'agit de l'unité de verre plat, du bâtiment préfabriqué, de l'usine de l'eau minérale Lalla Khadidja, qu'il a rachetée et qui est actuellement en construction, de la raffinerie de sucre dont l'extension portera les capacités de production de 600 000 tonnes à 1,6 million de tonnes/an. (...)
http://www.djazairess.com/fr/liberte/47867

Spoiler:

Cette usine fabriquera 250 tracteurs routiers/an.

Mavia (montage, assemblage de véhicules industriels Algérie)

Le groupe Othmani a inauguré, officiellement, hier, l’unité de montage de camions de la marque Scania dans la zone industrielle de Oued Smar. La société de droit algérien, dénommée Mavia (montage, assemblage de véhicules industriels Algérie), fabriquera 250 tracteurs routiers/an. Sa capacité peut aller jusqu’à 600 produits/an en fonction de la demande exprimée. Le camion Scania, monté suivant la formule CKD par cette entreprise, est, faut-il le souligner, sur le marché national depuis plus d’un mois. Le coût de l’investissement, estime M. Moncef Saïd Othmani, PDG de Mavia, est de 60 millions de DA (il doit y avoir une erreur) avec un capital social de 25 millions de DA. Le partenariat entre les deux groupes s’est, pour rappel, effectué sous forme de concession exclusive de Scania pour l’Algérie. Dans un premier temps, l’usine emploiera quelque 100 personnes. Cet effectif est appelé à être renforcé suivant la demande qui sera enregistrée. Celle-ci, indique un responsable du secteur, avoisine actuellement les 1 500 camions.(...) Le camion, sorti d’usine, sera cédé à 7,3 millions de DA alors qu’importé, il coûte 12 millions de DA. L’objectif de Mavia est d’atteindre un taux d’intégration appréciable. Ceci passe évidemment par l’émergence d’un réseau de sous-traitance. (...)
http://dzairinfos.com/article/othmani-inaugure-son-usine-de-montage-mavia-des-vehicules-du-suedois-scania-sur-
Lire aussi http://fr.allafrica.com/stories/200310220948.html

Maintenant que vous êtes installé depuis plus de cinq ans en Algérie, peuton connaître votre bilan et comment vous l’évaluez ?
Vous savez, les premières années, c’était le début de montage qui nous a pris presque une année, on a vendu quelques mois plus tard une quinzaine, juste comme essai. En 2004, on fait 80 camions, et après nous avons atteint 161 ventes en 2005. L’année suivante, comme il y avait suppression de la taxe (D.A.P), on a arrêté le montage, il fallait donc importer nos produits et comme ils sont fabriqués au Brésil, on a vécu une période de ralentissement car l’approvisionnement était un peu lent, vu la distance entre les deux pays. Nous avons donc réalisé une vente de 86 camions, et là on attend l’arrivée des modèles de la série 4 avant de pouvoir commencer avec la nouvelle (série) juste après la foire internationale d’Alger.
http://www.lautomarche.com/?module=news&sid=384

Automobile : Saab passe sous pavillon chinois

Finalement les groupes automobile chinois Pang Da et Youngman ont su attendre le moment propice pour racheter Saab, le constructeur automobile suédois très proche de la faillite. L’accord porte sur une participation de 100% pour 100 millions d’euros. On se rappelle que la base du premier accord d’investissement envisagé entre Saab et ses partenaires portait sur une participation de 53,9% des deux groupes chinois Pang Da Automobile et Zhejiang Youngman Automobile contre le versement de 245 millions d’euros.

Le nouvel accord stipule que les deux acquéreurs reprendront 100% du capital de Saab et fourniront les financements nécessaires pour assurer son redressement judiciaire. Saab emploie 3.700 salariés en Suède.

C’est le second constructeur automobile suédois racheté par des groupes chinois, après Volvo en mars 2010. Geely Motors avait alors payé 1 milliard et 250 millions d’euros à l’américain Ford propriétaire de Volvo. Une moins-value conséquente pour Ford qui avait acquis le suédois pour 4 milliards et demi d’euros en 1999.
http://fr.euronews.net/2011/10/28/automobile-saab-passe-sous-pavillon-chinois

Producteur de semi- remorques depuis quelques années, Saf Trail, une entreprise privée installée à Oued Semmar, est en train d’acquérir de plus en plus de parts de marché.

«Nous arrivons à produire 30 remorques par mois et nous pouvons doubler nos équipes et leurs capacités. Cela dépend de la demande», dira le conseiller du PDG, Karadja. «Nous employons actuellement 120 personnes et nous pouvons embaucher le même nombre si la demande se précise», ajoutera t-il. Lors d’une tournée dans les installations de cette usine que nous avons effectué en compagnie du conseiller du PDG et du gérant, Muhammed Sarisoy, nous avons pu constater de visu, le processus de fabrication des remorques. La matière première est importée d’Europe, nous dit M. Karadja, alors que les machines nécessaires pour la découpe et les soudures ont été importées de Turquie. «Nous suivons le même processus de fabrication que celui des firmes européennes. Nous avons acquis la dernière des technologies turques en termes de machinerie et automatisme», dira notre vis-à-vis.

«Le découpage de la tôle se fait au rayon plasma alors que la découpe spécifique est assistée par ordinateur. Les ordres de découpe sont donnés par le bureau d’étude installé à la direction. C’est lui qui fait les plans des découpes et ordonne les tâches», ajoute ce responsable. Plus nous avançons dans l’usine et plus la remorque prend forme. Les ouvriers, soudeurs et autres, sont occupés par leurs tâches exécutées avec doigté. «Seuls la béquille et les essieux sont importés de l’étranger, pour la simple raison que nous ne fabriquons pas ce genre de pièce. Les autres pièces et accessoires, comme les feux de signalisation ou autres sont commandés chez des fabricants locaux, ici, en Algérie».

L’entreprise fabrique des remorques à deux et trois essieux, des remorques à ridelles, à bennes entrepreneurs et céréalières, des châssis nus et même des remorques citernes pour les eaux et les hydrocarbures liquides. «Nous pouvons fabriquer selon la commande de notre client », affirme notre interlocuteur. L’entreprise dispose également de trois fours de 15m de long chacun pour la peinture des remorques : «ce n’est pas une usine à monoproduit, nous pouvons fabriquer tout ce qui à trait à la transformation de l’acier», ajoutera notre interlocuteur. L’entreprise, de droit algérien, fait face à une concurrence accrue de la part des autres fabricants ou bien d’importateurs. «Nous avons les moyens et la technologie pour faire face à cette concurrence», affirme ce responsable.

L’entreprise reste confrontée à la taxe pour l’achat de semi-remorque qui est de 500 000 DA en dépit du fait que c’est un produit fabriqué localement, ce qui est pénalisant pour le client. L’Etat devrait revoir cette taxe et encourager les producteurs locaux pour promouvoir ainsi plus de postes d’emploi et endiguer une partie de la crise du chômage.

http://www.elwatan.com/hebdo/auto/saf-trail-la-remorque-made-in-algerie-02-10-2011-141825_160.php

Cinq sites retenus pour des projets de construction automobile en Algérie

Le ministère de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et la Promotion de l’investissement a retenu cinq sites pour la réalisation de complexes de fabrication de voitures en Algérie, a annoncé lundi à Sidi Bel-Abbès M. Mohamed Benmeradi.

Cinq sites, d’une superficie de 100 hectares chacun, ont été retenus pour abriter des projets de construction automobile, notamment dans les wilayas de Mascara, Tiaret et Jijel, a déclaré à la presse le ministre, en marge de sa visite dans la wilaya. M. Benmeradi a indiqué que des pourparlers sont en cours avec des sociétés étrangères spécialisées dans l'industrie automobile pour investir dans ce créneau en Algérie(...)
Le ministre a également évoqué la possibilité d’établir des projets de complexes industriels de réparation automobile à l’avenir, soulignant que l'Etat compte développer cette branche importante de l'industrie par la mise en place de mécanismes multiples. Parmi ces mécanismes, M. Benmeradi a indiqué qu'il serait possible aux importateurs de véhicules, dont le volume d’importation est supérieur à 30.000 voitures par an, d’établir des projets d'investissement en Algérie pour la fabrication de pièces de rechange et d'autres industries liées à l'industrie automobile. Le ministre a également signalé qu'environ 320.000 véhicules ont été importés en 2011 par 62 concessionnaires.
http://www.letempsdz.com/content/view/65778/1/

La SNVI achète 4 millions € par an de pièces détachées aux sous-traitants nationaux

La valeur globale des pièces de rechange livrées annuellement par les sous-traitants nationaux à la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) avoisine les 4 millions d’euros, a indiqué, lundi à Alger, le président de l’Union professionnelle de l’Industrie automobile et mécanique (UPIAM), Brahim Bendris.
"Ces sous-traitants ont réussi à fabriquer des pièces pour le montage de véhicules industriels, ce qui démontre le professionnalisme des entreprises algériennes dans ce domaine", a précisé M.Bendris à la presse en marge de l’assemblé générale de l’UPIAM, qui regroupe près de 70 membres des secteurs public et privé. Il s’agit "d’un gain gagné sur la facture des importations de pièces de rechange mécaniques destinés à la SNVI", a-t-il soutenu.
Les membres de l’UPIAM participeront également à la fabrication d’équipements pour le montage de véhicules industriels et utilitaires dans le cadre des projets de partenariats envisagés avec des entreprises étrangères, ce qui permettra la relance du secteur de la mécanique en Algérie, a-t-il ajouté.
Pour le PDG de la SNVI, Mokhtar Chahboub, ces projets feront appel à des sous-traitants nationaux en terme de fabrication de la pièce de rechange nécessaire pour le montage de véhicules avec un taux d’intégration industrielle de 20 à 30%. Selon lui, "il n’existait pas de sous-traitants dans ce domaine auparavant parce qu’il n’y avait pas d’offre sur le marché national".

La SNVI fabriquait entre 3.000 et 4.000 véhicules par an, une offre qui n’était pas suffisante, pour lui, pour développer la sous-traitance industrielle dans ce secteur. Cette entreprise publique envisage de fabriquer à moyen terme prés de 200.000 véhicules par an, ce qui permettra de développer un tissu industriel de la sous-traitance, a-t-il expliqué.
M. Chahboub a indiqué, par ailleurs, que prés de 350 sous-traitants activent dans le domaine de la fabrication des équipements d’automobiles et de véhicules industriels, préconisant l’accompagnement de ces industriels en terme de formation. ’’De cette manière, les sous-traitants étrangers vont s’intéresser au marché algérien, en scellant des relations de partenariats avec les (opérateurs) nationaux’’, a-t-il souligné.

http://www.maghrebemergent.com/actualite/fil-maghreb/6244-algerie-la-snvi-depense-4-millions--par-an-de-pieces-detachees-aux-sous-traitants-nationaux.html

المدير العام لمجمّع كوندور عبد الرحمن بن حمادي يكشف لـ''الخبر''
سيارة كهربائية جزائرية السنة القادمة
19-12-2011 elkhabar

كشف السيد عبد الرحمن بن حمادي، المدير العام لمجمّع كوندور، عن إطلاق أول مشروع

في الجزائر يتعلق بتصنيع سيارة كهربائية بالشراكة مع مجموعة دولية.

أوضح بن حمادي لـ''الخبر'' أن الشركة أدرجت المشروع وشرعت في التحضير له، من خلال إعداد الدراسات التقنية والمالية الاقتصادية. وسيتم العام المقبل اختيار المموّن الرئيسي الذي سيوفر التكنولوجيا الضرورية للشروع في إنتاج السيارة في الجزائر، خاصة البطاريات الكهربائية التي تتطلب تكنولوجيا خاصة.

وشدد بن حمادي على أن المشروع ينال اهتماما بالغا من قبل الشركة، وأن كوندور ستعكف على تجسيد المشروع وفقا لمقارباتها الخاصة التي ترتكز على تطوير صناعة محلية بنسبة إدماج وطنية عالية.

وامتنع بن حمادي عن الكشف عن الشريك الأجنبي، مقتصرا على القول إنه سيوفر التكنولوجيا الضرورية لتصنيع السارة في الجزائر، ونقل التكنولوجيا خاصة منها البطارية. وعن موقع المصنع الذي سيتم إقامته، أشار بن حمادي إلى أن هنالك خيارين، حسب ما يتوفر من عقار، هما برج بوعريريج وسيدي عبد الله. موضحا أنه سيتم التركيز على تطوير الصناعة المحلية وتوفير القطع في الجزائر.

http://www.elkhabar.com/ar/economie/274540.html