HB Technologies

Abdelhamid Benyoucef, P-DG de HB Technologies
Dans la cour des grands

Reportage réalisé Par Sonia Dahbi 04/04/07

Le premier souci de HB Technologies est la sécurité et son inviolabilité, pour atteindre une sécurité optimale. Dès la conception du projet, en février 2004, l’entreprise s’est engagée dans le processus de certification Europay Master Card et Visa Card, qui sont des certifications internationales qui lui permettent de produire des cartes à l’international, donc aux normes internationales.

Digne d’un film de science-fiction, l’unité de production HB Technologies est, comme son nom l’indique, à la pointe de la technologie. S’étalant sur une superficie de plus de 6 000 m2, dont 4 500 m2 sont couverts, c’est une infrastructure hautement sécurisée, aussi bien physique que logique, avec un système de télésurveillance et de gestion des alarmes. Le site est équipé de toute une batterie de caméras intelligentes, dont des caméras à infrarouge à vision nocturne, renforcées par des détecteurs de vibrations. C’est un projet de grande envergure qui a nécessité un investissement de deux milliards de dinars. Les difficultés de réalisation d’une telle unité, aussi sophistiquée qu’ultramoderne, dans un environnement qui n’y est pas habitué, ont été à l’origine d’un retard non négligeable. Installée en Algérie depuis 4 ans, l’entreprise n’a pu, toutefois, lancer son activité, qu’au début de l’année dernière. L’entrée de l’usine, située dans la zone industrielle de Rouiba, est, elle aussi, spectaculaire. L’accès aux locaux, soumis à un contrôle rigoureux, grâce au système biométrique, associant aussi bien la reconnaissance de la rétine que le poids de la personne, demeure inaltérable. Chaque employé dispose d’une carte à puce qui déclenche l’ouverture des portes à distance. Le souci de sécurité se fait sentir à tous les niveaux. C’est extrêmement restreint. Un employé n’a le droit d’entrer que dans le seul compartiment au sein duquel il est tenu d’activer avec sa carte. Autrement, il est appelé à rendre des comptes à son administration et à se justifier devant ce qui est considéré comme une «intrusion». Des boîtiers électroniques ornent tant l’intérieur que l’extérieur de chaque salle de machine. Des capteurs laser, à infrarouges et des caméras sont omniprésents. Même le toit de l’usine y passe, avec des capteurs sensoriels qui savent détecter ce qui est humain et ce qui ne l’est pas. Les employés sont soumis, selon l’aveu même du PDG, à «une discipline de fer». «Souvent, il arrive que nous fassions en sorte que les employés ne se croisent pas pour ne pas communiquer sur les projets qu’ils suivent», poursuit-il, ajoutant que rien qu’en câbles divers, «ce sont 2 millions de mètres».
Entreprise à 100% algérienne,
HB Technologies est la seule entité économique à l’échelle africaine, en dehors de l’Afrique du Sud, à proposer le développement, la mise en œuvre, l’accompagnement et le suivi de solutions complètes à base de cartes intelligentes hautement sécurisées.
Ce projet a été conçu et mis en œuvre avec l’assistance d’un leader international dans le domaine, assurant en outre, le transfert de technologie et sa mise en œuvre, la production de cartes de fidélité, de cartes de recharge, de cartes de téléphonie fixe, de cartes à puce GSM phase, de cartes bancaires et d’identification.
Pour cette entreprise dotée d’équipements spécifiques, le personnel, aussi, est à la pointe de la technologie. « On a pris les meilleurs ingénieurs. C’est une technologie d’une telle précision que l’on ne peut pas badiner avec cela», nous affirme Abdelhamid Benyoucef, P-DG de
HB Technologies. «Le personnel est exclusivement composé d’ingénieurs, encadrés par des experts internationaux», précise-t-il. Ce sont des ingénieurs dans diverses
spécialités : électrotechnique, électronique, mécanique, robotique, et informatique, tous issus des universités algériennes. Les chefs de service de chaque département sont formés à l’étranger, les autres sont formés in situ avec un encadrement d’experts internationaux dans le domaine. Une soixantaine d’employés en tout, dont 35 à 40 ingénieurs sont chargés de la production, et 4 à 5 pour le contrôle qualité, car le contrôle qualité est très rigoureux pour avoir une qualité uniforme, de la première à la dernière carte. En fait, le procédé de fabrication de la carte magnétique est caractéristique et HB Technologies assure de bout en bout la fabrication de la carte à puce. «Les cartes sont laminés à chaud pour ne faire qu’un seul corps. Elles sont d’une précision et d’une sécurité telle que personne ne peut fabriquer la même carte», explique ce premier responsable. «Nous ne sommes pas des encarteurs, nous vendons des solutions électroniques à base de cartes, et nous vendons des cartes, les cartes viennent à la fin», tient-il à faire remarquer. «Une solution, c’est l’architecture de la puce. On effectue une recherche pour élaborer la puce selon les besoins du client, puis on achète la puce selon leur demande», poursuit-il.
D’ailleurs, lors de la visite de l’usine, nous avons eu à confirmer de visu ces dires. Tour à tour, nous avons eu à voir machines, équipements et autres installations de dernière technologie. Ici, un appareil peut produire 15 000 cartes de recharges téléphoniques par heure. Une machine robotisée conduite par un ordinateur dans lequel entrent des données relatives à la commande du client. Les parois en verre sont teintes en noir, empêchant toute visibilité, donc tout risque d’abus, quel qu’il soit. Sous nos pieds s’alternent revêtements antistatiques ou antipoussière, selon les spécifications draconiennes de sécurité et de propreté exigées pour la fabrication de cartes à puce. Dans le compartiment de personnalisation c’est toute une bande conductrice qui est minutieusement, installée le long du sol et dont l’extrémité est placée dans un boîtier électronique. Elle sert à éliminer l’électrostatique qui se trouve naturellement chez l’individu, afin de ne pas griller le circuit électronique implanté dans son support en plastique. A ce propos, nos interlocuteurs nous expliqueront que les composantes essentielles d’une carte à puce sont le corps en plastique, la puce électronique et le micromodule. Là, nous assistons, théoriquement, au processus de laminage des différentes parties d’une carte à puce hautement sécurisée avec intégration d’un «film «électromagnétique pour former ce qui est appelé une «carte à puce et à piste». Une grosse machine contient les microprocesseurs enveloppés dans un film de protection qu’elle se chargera elle-même de «déshabiller», de formater, de procéder à des tests électriques unitaires pour identifier toute anomalie de la puce ainsi que de ses circuits. Enfin, elle est incrustée dans l’embout de plastique puis, encore une fois, est contrôlée. Tout se fait sous l’œil vigilant de l’ingénieur en charge de veiller au bon déroulement des opérations. Puis, interviennent la partie personnalisation et impression de la carte où, dans une autre salle, une «merveille» nous est présentée : une offset dont la technologie a réduit à une portion de moins d’une dizaine de mètres, comparativement aux anciennes machines d’impression qui ne mesurent pas moins d’une vingtaine de mètres de longueur. Selon Abdelhamid Benyoucef, «cette machine, en forme d’éventail, est capable d’une impression de 12 microns». HB Technologies flirte avec biométrie, cybernétique et nanotechnologie. Mais ce n’est pas fini. Ici une machine de saisie de données biométriques pour la fabrication projetée de cartes d’identité, de passeports, de permis de conduire... biométriques. Il nous est expliqué que l’entreprise offre deux solutions : l’une centralisée et l’autre décentralisée. Pour la première, c’est tout le système, en ce qu’il englobe comme machines et logiciels, qui est installé au niveau d’une institution publique, ministère de l’Intérieur par exemple, qui produit et délivre ces documents. Pour la seconde, les données sont enregistrées dans un point donné, puis envoyées vers chaque daïra ou siège de wilaya, selon la solution adoptée, qui seront équipés de modules de tirage des cartes biométriques.
Le premier souci de HB Technologies est la sécurité et son inviolabilité, pour
atteindre une sécurité optimale. Dès la conception du projet, en février 2004, l’entreprise s’est engagée dans le processus de certification Europay Master Card et Visa Card, qui sont des certifications internationales qui lui permettent de produire des cartes à l’international et donc aux normes internationales. Un très haut niveau de sécurité est donc exigé. Un enjeu de taille mais, surtout la reconnaissance d’une qualité et d’une maîtrise de très haut niveau. En fait, HB Technologies ne s’y est pas trompé en s’alliant à Mühlbauer High Tech International, un géant allemand de la carte à puce, des systèmes biométriques de dernière génération et de développement d’applications et de solution logicielle pour ce qui de la protection des données.
HB Technologies lui a déjà confié ses ingénieurs et les partenaires allemands sont là, pour suivre et conseiller l’entreprise algérienne. Ils travaillent d’ailleurs de concert au développement et à la création de solutions globales pour la gestion de la sécurité et à la confection de systèmes sophistiqués pour l’encryptage et la lecture des données. Aussi, des responsables d’EMV s’en sont enquis de l’état d’avancement de la mise aux normes requises de l’entreprise. «Nous en sommes à 80% du processus. Cela avance bien», répond le P-DG, à une question sur la certification de HB Technologies aux normes EMV. Ce sera une première en Afrique à ce niveau de maîtrise de la technologie.
Même le slogan de l’entreprise reprend avec force la notion de sécurité.
HB Technologies «Security, Development, Solutions», signifie : HB mis pour Abdelhamid Benyoucef, le nom du P-DG, «Security », à savoir la sécurité : la clé de l’activité, «Recherche et développement», la recherche du savoir-faire et sa mise à jour, «Solutions», le maître mot pour répondre aux besoins des clients, en leur offrant des solutions électroniques. Chacun avec sa propre architecture comprenant une architecture électronique et des fonctionnalités en réponse aux besoins particuliers de chacun d’eux.
Ce n’est pas sans encombres que HB Technologies a été créée. Son P-DG expliquera qu’il a rencontré d’énormes difficultés dès son lancement, à ce jour. «On se bat sur différents fronts», dira-t-il. «En Occident, une société comme la notre ne connaîtrait pas tous ces problèmes», observe-t-il. A ce moment-là, Abdelhamid Benyoucef nous cite avec précision ce qu’il entend par «différents fronts». Pour lui, le premier front tient du défi lancé, en réalisant un tel projet nécessitant la maîtrise de techniques et de technologies de pointe, dans un pays en voie de développement. Le second front semble, de son avis, être un «énorme champ de bataille», où la partie est loin d’être gagnée. «On essaie de se battre avec l’environnement économique immédiat. Les institutions publiques, telles que les banques, les ministères, les opérateurs de téléphonie et bien d’autres encore, ne nous font pas confiance», explique-t-il. «Ils n’accordent pas suffisamment de crédit à des entreprises locales, qui investissent dans la technologie de pointe», ajoute-t-il. Quant au troisième front, il porte sur la concurrence internationale qui reste «très vive», selon lui. «Il est très difficile de pénétrer un marché, maîtrisé depuis toujours par de grandes sociétés multinationales», précise-t-il. «On y entre pour jouer dans la cour des grands, en majeur et non en mineur», renchérit-il. «Aujourd’hui, nous sommes des concurrents potentiels du marché international», se défend-il.
D’ailleurs, au niveau clientèle, HB Technologies commence à faire son petit bonhomme de chemin. A la fin de l’année dernière, Siemens manifestait son intérêt. Il a commandé pas moins de 4 millions de cartes d’identification et tout récemment, il vient de lancer la production de cartes bancaires CCP pour Algérie-Poste, un marché de 120 000 cartes pour lequel «nous travaillons au fur et à mesure de la demande», poursuit-il.
Toutefois, notera notre interlocuteur, «HB Technologies n’a pas été retenue, suite à l’appel d’offres de la Cnas». Un partenaire étranger a été retenu, bien que la solution proposée par HB Technologies répondrait mieux, selon son P-DG, aux exigences et au fonctionnement de la Cnas. «Pour traiter le dossier d’un client, cela prend 1 à 2 mois, puis on fabrique les cartes», explique-t-il.
Concernant l’ouverture du marché algérien aux capitaux étrangers, Abdelhamid Benyoucef nous dira : «Cela ne nous dérange nullement et ne nous pose aucun problème, dans la mesure où toutes les cartes étaient importées, puisque le marché algérien était exclusivement entre les mains d’opérateurs étrangers», tient-il à préciser.
Selon lui, l’adhésion de l’Algérie à l’OMC n’a aucune influence sur HB Technologies, «par contre, c’est le changement d’attitude et de comportement des opérateurs algériens, qui devront prendre en considération l’émergence d’une société algérienne activant dans le domaine de la carte intelligente», insiste-t-il. Il ajoutera : «HB Technologies ne demande pas de privilèges puisqu’elle propose des produits réalisés selon les normes internationales les plus rigoureuses et une qualité irréprochable».
Quant au prix affiché, «le reste est une affaire de saine compétition», dira-t-il.
Il ne manquera pas de faire remarquer que son entreprise, de par son implantation sur le territoire national, offre une mise à disposition de produits à flux tendu, c’est-à-dire au fur et à mesure des besoins de leurs clients, «c’est toute la théorie de la gestion des stocks». Enfin, pour ce qui est des cartes de téléphonie, HB Technologies est en mesure de changer, sous préavis de quelques jours seulement, la conception de la carte qui peut constituer un vecteur porteur du message publicitaire de l’opérateur de téléphonie.
S. D.

«Je vis pour mon entreprise»
Ne vous amusez surtout pas à demander à Abdehamid Benyoucef ce qu’il fait en dehors de ses heures de travail. Sa réponse risque de vous glacer. «Le travail, le travail et encore le travail», répondra-t-il. En fait, il ne sait pas faire autre chose. «Je vis pour l’entreprise», dit-il. «Elle est toute ma raison d’être», renchérit-il.
Et pour cause, si on le cherche le week-end, il est à son bureau, même le vendredi. Il maîtrise tout le process et tient à être présent à tous les niveaux de réalisation des produits. Il peut même remplacer un ingénieur en cas d’absence.
Et pourtant, pour la conception des cartes magnétiques, il y arrivé par pur hasard. En 2003, alors qu’il était associé dans une importante fabrique de CD Rom, du nom d’Universal Disque, il a eu l’idée d’instaurer l’accès à l’usine à l’aide d’une carte. C’est à ce moment là, qu’il découvre la gestion de l’accès à la carte. Epris par ce système très pointu, et suite au décès de l’un des actionnaires, il décide de quitter Universal Disque, puis l’année suivante, en 2004, il se lance dans ce créneau. Ce n’est pas sans difficultés en tous genres qu’il a crée HB Technologies. Pour mener à bien ce projet d’une telle envergure, il a du rencontré d’innommables obstacles.
Face à cette entière disponibilité pour son activité professionnelle, Abdelhamid a même su prendre du temps pour lui, et fonder une famille. Du haut de ces 45 printemps, c’est un papa heureux et un mari comblé. D’autant qu’il sera bientôt grand-père. «Je n’ai pas toujours le temps de me consacrer à ma petite famille», avouera-t-il, avec une pointe de regret. Il serait ravi de voir l’environnement institutionnel évoluer et s’adapter au leur.
Toutefois, malgré cette vie professionnelle surchargée, il essaie d’évacuer son stress en pratiquant son sport favori, le football et en allant prendre l’air à la montagne, de temps à autre. Une passion qu’il tient, tant bien que mal, à sauvegarder.
S. D.
http://www.lejourdalgerie.com/Editions/Speciale/Saga%20HB%20Technologies.htm

Med-It 2010 / carte d’identité biométrique
HB Technologies veut décrocher le marché
Publié le 10.05.2010

HB Technologies est une société de fabrication de cartes en Algérie et de développement de logiciels comme la personnalisation et le développement des OS (Operating Systems). C'est aussi un Centre de Compétence dans la conception et le développement de solutions à base de cartes intelligentes dans le domaine du paiement bancaire et d'identification des personnes. Elle affiche clairement ses ambitions d'asseoir sa position d'entreprise de technologie de pointe dans le marché local. (Par Kamel Mouhoub)

Abdelhamid Benyoucef, Président Directeur Général HB Technologies, que nous avons rencontré lors de cette manifestation, nous le confirme : "on participe pour la troisième fois au MED IT, c'est un salon intéressant pour nous parce qu'il nous permet d'avoir beaucoup de contacts avec les entreprises nationales et privées". Cette fois, il participe avec des nouveautés : "cette année, nous avons développé une applet OTP (one time password) pour les changements des password sur un GSM. C'est un produit développé par une quinzaine de sociétés dans le monde et qui maîtrise ce genre de technologie qui peut être intégrée au système e-gouvernement, c'est à dire dans le e-commerce et le e-banking par exemple.
C'est un produit qui peut donner ses fruits dans les prochaines années car c'est une technologie assez avancée mais on est en train de contacter les opérateurs, on vient de discuter avec Mobilis et Nedjma et on compte contacter aussi Djezzy , c'est eux qui vont utiliser cet applet. On a lancé cette année access control avec des cartes RFID".

A ses yeux, le marché algérien "est en train d'évoluer d'une façon extraordinaire, on est un pays jeune qui aime beaucoup les innovations et qui accepte la technologie. Le projet lancé par le gouvernement est très important c'est un bénéfice pour l'Algérie. En ce qui nous concerne, nous avons raté le passeport biométrique, on souhaite participer à la carte d'identité biométrique car on maîtrise le processus de fabrication".
HB Technologies a déployé la solution bancaire d'Algérie Poste à partir de ses infrastructures de plus de 6 000 000 de cartes de retrait produites et personnalisées en Algérie suivant les normes internationales ISO et les standards Mastercard - Visa.

Cette carte à double applications (Puce / Bande magnétique) permet aux titulaires de celle-ci les retraits sécurisés en ligne et hors-ligne au niveaux des GAB et des comptoirs d'Algérie Poste.
http://www.mobilealgerie.com/actualites/actualites_algerie/2390-Technologies-veut-dcrocher-march.html

HB Technologies, un fournisseur algérien d'exception


Lundi 4 février 2008 -- Implantée à Rouiba, HB Technologies est une société algérienne qui développe des solutions intelligentes en monétique et sécurité d’entreprise. C’est un fournisseur d’exception, une Silicon Valley algérienne, à l’expertise technologique avérée.

Debout dans un sas, vous regardez droit dans l’œil électronique. Votre identité rétinienne, enregistrée auparavant, est vite reconnue et validée. Vous accédez ainsi aux laboratoires ultramodernes de production et personnalisation de la société algérienne HB Technologies. Basés dans la zone industrielle de Rouiba et implantés sur 7000 m2, ces laboratoires hautement sécurisés servent à la fabrication d’une large gamme de cartes électroniques : à puces (cartes de fidélité, cartes de recharge/gratter, cartes de téléphonie fixe, cartes à puce GSM phase 2+/3G, cartes bancaires). Dans ces locaux sont également conçus des documents d’identification biométrique, ainsi que des logiciels et solutions de développement et sécurité d’entreprise. Sous la conduite du P-dg de HB Technologies, Abdelhamid Benyoucef, nous effectuons une visite des salles de production et de contrôle. Des techniciens, jeunes pour la plupart, affairés devant leurs équipements ultra-perfectionnés, nous accueillent.

Visite d’une Silicon Valley algérienne

Première halte, l’unité impression (impression offset, microimpression, usage de la technologie CTP – computer to plate, support plastique en PVC, opacité...). Expliquant les procédés de fabrication, notre hôte nous indique qu’une société étrangère est fortement intéressée par le procédé du polycarbonate que HB Technologies a fortement développé pour l’impression fiduciaire. Nous poursuivons notre tournée dans les autres salles. Des locaux régis informatiquement, au sol antistatique et aux conditions d’humidité, températures et pression similaires à celles des grands laboratoires étrangers. Que ce soit dans la salle de fabrication de bandes magnétiques ou au niveau du contrôle de la qualité et conformité aux normes et standards ISO et Visa notamment. Mais aussi dans les centres d’activation et formalisation des puces, cryptographie et personnalisation des cartes, et au centre recherche-développement. Avec le data serveur, le centre RD constitue le cœur de HB et 14 personnes dont un PHD y travaillent. HB Technologies est une entreprise de droit algérien, créée en février 2004 et entrée en production début janvier 2007. Grâce à l’appui du leader allemand Mühlbauer en matière de formation et de transfert de know-how, la société algérienne a pu développer et concevoir directement des «solutions intelligentes».

Un positionnement satisfaisant sur le marché monétique, mais…

Au capital social fixé à 104 millions de dinars, HB Technologies compte accroître son investissement à 2 milliards de dinars d’ici juin 2008. Cette société affiche pour 2007 un chiffre d’affaires de l’ordre de 5 millions d’euros et prévoit de réaliser sept à huit millions d’euros en 2008. Cette Silicon Valley algérienne emploie 84 cadres dont 70% sont des ingénieurs hautement spécialisés. Selon son manager en chef, HB Technologies dispose d’une capacité de production de 70 millions de cartes électroniques par an. Parmi sa clientèle, cette société compte Algérie Poste pour laquelle elle a livré 4,7 millions de cartes à puces pour le retrait. HB a également été choisie par Société Générale Algérie pour lui fournir des cartes bancaires. Outre certains établissements hôteliers d’Alger et de Annaba, HB fournit Anwarnet, un fournisseur d’accès à Internet et opérateur en téléphonie à haut débit. En relevant toutefois que les opérateurs de téléphonie mobile ne font pas appel à ses services. Selon notre hôte, HB Technologies a noué des contacts avec plusieurs sociétés étrangères pour la fourniture de cartes électroniques. Des résultats positifs et un positionnement qui satisfont le manager de HB. Cela, même si notre interlocuteur estime que le marché national de la monétique n’est pas assez ouvert. En ce sens, la Satim (Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique) recourt de manière systématique à une firme étrangère pour ses commandes. Et de déplorer cette «situation de monopole» alors que notre pays dispose d’un savoir-faire reconnu à l’échelle internationale. Certes, HB Technologies est intéressée par le projet du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, un projet relatif à la fabrication de cartes d’identité électroniques. Toutefois, Abdelhamid Benyoucef a affirmé qu’ «à ce jour, HB Technologies ne pourra pas participer à ce projet». La raison : l’exigence du ministère de l’Intérieur selon laquelle toute société soumissionnaire doit disposer d’une capacité de 125 millions de cartes déjà commercialisées.

Des solutions algériennes pour la sécurité d’entreprise

HB a acquis également un savoir-faire dans la conception de solutions de développement et de sécurité d’entreprises. Et notamment la solution Kalaa qui permet l’authentification forte de sécurité et la protection des systèmes de transmission de données. Une solution qui intéresse des firmes étrangères et que HB Technologies fournit déjà à Algérie Poste. Abordant la problématique de la sécurité d’entreprise, le premier manager de HB Technologies a observé qu’il n’existe aucun organisme de certification des puces dans notre pays. En ce sens, Abdelhamid Benyoucef a affirmé que sa société a une expertise avérée et maîtrise la technologie de la monétique et de la sécurité d’entreprise. Ce fournisseur national d’exception est disposé, selon notre interlocuteur, à participer au développement du projet e-government et à travailler avec les institutions et organismes nationaux intéressées. En rappelant que HB Technologies a présenté ses solutions et logiciels à la dernière édition du Salon des cartes de Paris, tenu en novembre 2007.
http://www.algeria.com/forums/business-affaires/22686.htm

Leader africain dans les technologies de pointe,
la société algérienne HB Technologies souffre de marginalisation en Algérie

Mercredi 29 Octobre 2008 -- La société algérienne HB Technologies prendra part, du 4 au 6 novembre, au très convoité salon «Cartes & IDentification 2008 » de Paris, a appris toutsurlalgerie (tsa-algerie.com) auprès des dirigeants de cette entreprise. La manifestation parisienne à laquelle participe une cinquantaine de pays est dédiée à la sécurité numérique et aux technologies intelligentes. HB Technologies est une PME algérienne spécialisée dans les technologies de pointe : fabrication de cartes à puces et développement de solutions électroniques pour les banques, la téléphonie, les institutions, les entreprises.

Basée à Rouiba, cette entreprise présentera au salon parisien deux produits développés à 100% par ses ingénieurs et dans son usine. «Nous allons exposer la carte d'identité polycarbonate et lancer Kalaâ securities, qui est un nouveau logiciel de sécurité pour les entreprises et les institutions. Ces deux produits, de très haute technologie, ont été développés par nos ingénieurs et fabriqués dans notre usine. Ils sont 100% algériens », affirme son PDG Abdelhamid Benyoucef.

Ce n'est pas la première fois que HB Technologies participe à ce salon, considéré comme l'événement numéro un mondial du secteur. Elle y prend part depuis 2005 aux cotés de grandes entreprises occidentales de hautes technologies. Un exploit pour une entreprise algérienne. «Nous sommes la seule entreprise africaine qui fabrique des cartes à puces et développe des solutions électroniques. Nous avons développé une carte à puce 100% algérienne. Nous avons développé la solution Kalâa avec authentification forte qui permet aux entreprises et institutions de communiquer en toute sécurité via Internet», explique M. Benyoucef.

Lancée en 1997, HB Technologies possède déjà des références mondiales, après avoir remporté des batailles importantes en matière de certification et un passage réussi aux normes EMV (European Mastercard et Visa). Résultat : le géant mondial de la carte de crédit Visa l'autorise depuis juin dernier à fabriquer ses cartes en Algérie. Cette ascension fulgurante dans le monde des nouvelles technologies, un secteur dominé par quelques firmes basées dans des pays industrialisés, HB Technologies la doit surtout à une équipe de cadres et d'ingénieurs en informatique de niveau mondial. «Nous avons un matériel de dernière technologie et surtout les ressources humaines nécessaires. Nous avons une équipe de recherche et développement (R&D) composée de 12 ingénieurs en informatique. Nous pouvons fabriquer la carte d'identité électronique, le passeport biométrique, les cartes de retrait bancaires et nous avons des solutions pour le développement rapide de la i-gouvernance", ajoute M. Benyoucef.

Pourtant, HB Technologies souffre d'une marginalisation en Algérie, selon son PDG. Seules Algérie Poste, la BADR, Mobilink (téléphonie) lui ont confié la fabrication de leurs cartes. Les entreprises de téléphonie mobile comme Djezzy, Nedjma et Mobilis la boudent, préférant faire fabriquer leurs puces à l'étranger. «Ces entreprises refusent même de nous recevoir», déplore M. Benyoucef. Le gouvernement ne semble pas non plus sensible à la situation de l'unique entreprise algérienne de haute technologie, en lui préférant des entreprises étrangères, comme pour l'acquisition de la carte Chifa.

Pourtant, les enjeux sont colossaux, avec des conséquences sur la sûreté de l'Etat et l'espionnage économique. «Pour des questions de souveraineté nationale, l'Algérie doit utiliser des logiciels nationaux, faits par des Algériens en Algérie. Mais, HB Technologies est rarement consulté par le gouvernement, malgré nos compétences dans des domaines ultra sensibles comme la carte à puce et les logiciels de sécurité», ajoute M. Benyoucef. Victime de l'indifférence dans son pays, HB Technologies commence à intéresser les étrangers.

Protection à l’algérienne

«Nous ne savions pas, sinon nous aurions proposé au collègue ministre de l’Intérieur, qui est là à Alger, de venir avec nous. Il est à la recherche d’une carte d’identité sécurisée », a déclaré, étonné, le ministre nigérien de la Communication et des Technologies de l’information, Salifou Labo Bouché, à l’occasion de sa visite de la chaîne de production de HB Technologie, producteur algérien de cartes dites «intelligentes». La sentence est on ne peut mieux révélatrice de la conception que se fait le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, de la sécurité des données et de la protection de la production nationale.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Membre d’une délégation de haut rang en visite à Alger depuis lundi dans le cadre de la coopération bilatérale, Salifou Labo Bouché a effectué hier en début d’après-midi une visite dans le site de production de HB Technologies, implantée dans la zone industrielle de Rouiba. Accompagné de ses collaborateurs et du chef de cabinet de son homologue algérien, Moussa Benhamadi, le ministre nigérien n’a pas cessé d’exprimer son étonnement tout au long des explications sur le processus de fabrication des cartes intelligentes fournies par le DG de cette entreprise, Abdelhamid Benyoucef, la seule à l’échelle africaine d’ailleurs. «Aucun ingénieur étranger ne vous assiste dans la fabrication de ces cartes», ne cessait- il de répéter. Fondée en 2004, entrée en production en 2006 et disposant d’un équipement ultramoderne et certifié ISO 9001-2008, HB Technologies active dans «le développement de solutions complètes, les documents d’identification à reconnaissance biométrique, les cartes bancaires conformes aux normes et exigences Visa International et les cartes pour la téléphonie (cartes prépayées, cartes GSM Sil, carte Java Sim et Java Usim). Elle dispose d’un portefeuille clients assez important. Parmi ces plus importants clients, il y a Algérie Poste (13 millions de comptes), Société Générale et Gulf Bank Algeria (AGB), en plus des opérateurs de téléphonie mobile Mobilis, Djezzy, et une multitude de sociétés commerciales proposant des cartes de fidélité pour leurs clients. Des cartes «hautement sécurisées », fait valoir le patron de HB Technologies. Et de préciser : «L’entreprise compte 90 employés dont 60 ingénieurs, tous algériens. Nous faisons la recherche développement, et la technologie que nous proposons à nos clients est développée à notre niveau, elle est 100 % algérienne».
«Carte bon marché mais pas du tout pratique»
Abdelhamid Benyoucef a gros sur le cœur. «Pour le service de l’état civil, nous avons soumissionné en proposant un logiciel en Open. C’est-à-dire que nous leur vendons le produit, nous leur apprenons comment l’utiliser et nous n’intervenons plus par la suite. Et personne, à part les gens du ministère de l’Intérieur, n’accèdera à la base de données. C’est qu’en plus de ses qualités pratiques, il est hautement sécurisé. Or, le ministère de l’Intérieur a opté pour une boîte fermée proposée par les Français qui interviennent à chaque fois qu’il y a problème. Euxmêmes (les Français, ndlr) ne maîtrisent pas cette technologie et leurs solutions n’offrent aucune garantie de sécurité. La preuve, et toute les chaînes d’information en parlent ces jours-ci, un million de passeports biométriques falsifiés est en circulation en France. J’ai adressé même une correspondance au ministre de l’Intérieur de l’époque pour lui dire que le système acquis est vulnérable, en vain. Et le passeport biométrique a pris du retard parce que les Français ne maîtrisent pas la technologie», assène-t-il. Dit autrement, le ministère de l’Intérieur a opté pour une solution qui, il est vrai, ne lui a pas coûté chère, mais a mis la base de données entre les mains des Français. Des données qu’on peut, plutôt, monnayer ailleurs… Idem pour la carte Chifa. L’Etat a choisi le leader mondial Gemalto (américain) qui maîtrise la technologie mais qui nous a fourni une «carte bon marché et pas du tout pratique». C’est que la base des données contient plus d’informations que peut offrir n’importe quelle étude du marché du médicament en Algérie, la plus efficace qui soit… Bref, le ministre de l’Intérieur, qui a reçu son homologue nigérien lundi à Djenane El Mithak, dans le cadre de cette même visite effectuée dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et son voisin du Sud, ne lui a même pas proposé la technologie algérienne. Lui, qui est venu à la recherche d’une «carte d’identité sécurisée pour ses concitoyens ». «Lorsque nous avons soumissionné chez les Français pour le marché de la carte santé Vital II, ils nous ont signifié par écrit que le marché est réservé aux seuls Français», se rappelle, non sans amertume, M. Benyoucef. Et de conclure : «Nous avons développé bien d’autres produits, une carte de santé, une carte d’identité, un passeport biométrique et même un permis à points que nous pouvons mettre en circulation dans six mois.» L. H.

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/12/22/article.php?sid=127693&cid=2

''ساتيم'' تتفاوض مع متعامل وطني لإنتاج البطاقات الفارغة في الجزائر
زبائن البنوك محرومون من بطاقات السحب الآلية منذ سبتمبر

(...)
وحسب محدثتنا، فإن منتجي البطاقات الفارغة لديهم ممثلون في الجزائر، غير أن هؤلاء لا يقومون بعملية التصنيع، ما يفسر حالة التذبذب المسجلة أحيانا، وللقضاء على هذا المشكل، شرعت شركة ''ساتيم'' تضيف مديرتها العامة، في التفاوض مع متعامل وطني قصد إنتاج البطاقات الفارغة في الجزائر، بهدف تقليص الفاتورة، وكذا تشجيع الصناعة المحلية، ناهيك عن رغبة الشركة في ربح الوقت وتوفير البضاعة في آجالها المحددة دون أي تأخر أو تعطل في عمليات الجمركة. ويبلغ عدد البطاقات الفارغة التي تستوردها ''ساتيم''، حوالي 150 ألف بطاقة سنويا، تقدر قيمة البطاقة الواحدة بـ140 دينار، ويتم بيعها للزبون سواء كان أحد البنوك أو مؤسسة بريد الجزائر بسعر لا يتجاوز 200 دينار، قبل أن تصل إلى صاحب البطاقة الآلية بحوالي 300 دينار، ويعول مسؤولو الشركة كثيرا على اعتماد متعامل وطني قصد تخفيض هذه التكاليف.
(...)
http://www.elkhabar.com/ar/watan/276978.html