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Exportations hors hydrocarbures: généralités

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Message  Admin Lun 24 Oct - 2:08


Les exportations hors hydrocarbures ont enregistré également une augmentation de plus de 36,3 % à 1,59 milliard de dollars. Elles ont représenté 3,1 % du volume global des exportations. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués du groupe des demi‑produits avec 1,16 milliard de dollars (+43,79 %), des biens alimentaires avec 265 millions (+13,16 %) et des produits bruts avec 116 millions (+56,76 %), précisent les Douanes. Les exportations des biens d'équipements industriels ont également enregistré une hausse de 12,66 %, pour atteindre 25 millions.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/les-importations-algeriennes-restent-a-un-niveau-eleve_17881.html

3% d'exportations hors hydrocarbures, qui représente en volume 1,59 Milliards de dollars (pour 9 mois).
A titre de comparaison, la Tunisie et le Maroc exportent chaqun plus de 14 Milliards de dollars (année 2009 par exemple).
Mais il faut noter la croissance positive des exportations de 36% par rapport à la même période de l'année précédente (les neufs premiers mois de l'année précédente).


Dernière édition par Admin le Sam 3 Déc - 15:06, édité 1 fois

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Message  Admin Sam 29 Oct - 1:55


Exportations hors hydrocarbures : les raisons de l’échec
Amine Benattar

Avec une part n’ayant pas dépassé les 2,8 % des exportations globales de l’Algérie en 2010, les exportations hors hydrocarbures demeurent toujours marginales, au moment où le nombre des exportateurs diminue constamment du fait d’un dispositif d’appui jugé peu efficace, doublé d’une conjoncture mondiale difficile. Depuis 2008, où elles avaient frôlé les 2 milliards de dollars (1,89 md dollars), les exportations non pétrolières du pays ont reculé à 1,05 milliard en 2009 avant de remonter légèrement à 1,6 milliard de dollars l’année dernière.

« Les entreprises algériennes, notamment les PME, ont du potentiel pour acquérir des parts de marchés à l’international. Mais il y a un manque de l’appui de l’État sur le plan de l’accompagnement et particulièrement pour les primo exportateurs », résume Kamel Kheffache, expert consultant en commerce international. Néanmoins, note‑t‑il, les exportateurs algériens hors hydrocarbures « doivent améliorer la compétitivité de leurs produits et services, surtout en termes de la qualité et des délais de livraison vers leurs partenaires ».

Il faut dire que les exportations non pétrolières de l’Algérie sont composées de près de 80 % de produits bruts et les demi‑produits, notamment le phosphate et les produits dérivés du pétrole, alors que les produits agricoles et agroalimentaires ont une part minime. Bien qu’ils soient exonérés du paiement de tout impôt, notamment la TVA, sur le chiffre d’affaires réalisé à l’exportation, dans le cadre du dispositif d’appui aux exportateurs hors hydrocarbures, les exportateurs sont de moins en moins nombreux. Leur nombre ne dépassait pas les 350 opérateurs l’année dernière contre 450 exportateurs en 2008, selon des données de l’Agence de promotion du commerce extérieur (Algex).

Tripartite : une réponse partielle aux attentes des exportateurs

Lors de la Tripartite, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures destinées à encourager les exportations hors hydrocarbures : prolongement des délais de rapatriement des revenus des exportations de 180 jours, au lieu des 120 jours fixés auparavant, et le relèvement de 10 % à 20 % du taux de rétrocession des devises dans le compte libre utilisation. Mais ces décisions ne répondent que partiellement aux attentes des exportateurs. Ces derniers se plaignent surtout des retards dans le remboursement des frais couverts par le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE). « Parfois, les exportateurs doivent attendre deux ans après avoir exporté leurs produits pour pouvoir rembourser les frais de leurs exportations auprès du FSPE qui est géré jusqu'ici par le ministère du Commerce », relève Ali Bey Nasri Consultant en commerce international.

Les exportateurs se plaignent aussi de la rigidité de la Banque d’Algérie et de l’absence d’accompagnement à l’étranger. Aujourd’hui, la loi bancaire algérienne interdit tout investissement à l’étranger, y compris l’ouverture d’un bureau de représentation. Les frais de mission sont limités et l’achat d’espaces publicitaires dans les médias étrangers pour faire connaître les produits nationaux n’est pas autorisé. Autre problème régulièrement soulevé : aucune ambassade algérienne à l’étranger ne dispose d’une mission économique.

Le ministère du Commerce mise sur la formation des experts et consultants dans le commerce international dans le cadre de programmes mixtes pour tenter de relancer les exportations hors hydrocarbures et remédier à leur faiblesse chronique. « Le métier de consultant en exportation n’existe pas en Algérie. Son rôle est d’accompagner les entreprises exportatrices. Pour cela, nous avons formé un premier groupe de 23 consultants, parmi eux il y a une douzaine de formateurs qui vont généraliser cette expérience dans les différentes régions du pays », a déclaré le ministre du Commerce Mustapha Benbada lors d’une cérémonie de remise de diplômes à ces experts formés dans le cadre d’un programme international.

« L’Algérie a des potentialités non‑exploitées dans ce domaine. J’espère qu’on va obtenir des exportations non pétrolières en hausse cette année à 2 milliards de dollars, surtout que durant les neuf premiers mois, le montant s’est élevé à près de 1,5 milliard de dollars », a‑t‑il ajouté, relevant que l’économie du pays reste « gravement » dépendante des recettes pétrolières, en dépit du potentiel que recèle l’Algérie dans les domaines de l’agriculture, la pêche, mais aussi dans l’industrie manufacturière et agroalimentaire.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/exportations-hors-hydrocarbures-les-raisons-de-l-echec_17963.html

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Message  Admin Dim 15 Jan - 21:42

Hausse des exportations de dattes en 2011

Les recettes des exportations de dattes de l’Algérie se chiffrent à 19,03 millions de dollars pour les dix premiers mois de l’année 2011 contre 18,24 millions de dollars durant toute l’année 2010, a indiqué dimanche M. Hocine Abdelghafour, directeur des statistiques auprès du ministère de l’Agriculture et du développement rural. Au total, l’Algérie a exporté 64 215 tonnes de dattes, dont 22 185 tonnes de dattes fraîches, selon les statistiques du ministère. Sur les 22 185 tonnes de dattes fraîches exportées durant les 10 premiers mois de l’année 2011, quelque 19 899 tonnes ont été exportées à travers le circuit douanier, soit une hausse de plus de 55 % par rapport à 2010.

La filière dattes a connu de bonnes performances puisque la production a dépassé, pour la première fois, les 7,24 millions de quintaux durant les dix mois de l’année 2011, contre 6,4 millions de quintaux lors de campagne 2009/2010, a ajouté le même responsable. Cette hausse de la production est le résultat notamment de la décision prise par les pouvoirs publics d’accorder des crédits sans intérêt "R’fig" aux agriculteurs pour leur créer des conditions favorables à l’investissement.

Pour toute l’année 2010, l’Algérie a exporté 12 803 tonnes de dattes, selon les chiffres fournis par les services des Douanes. La variété la plus prisée est la Deglet Nour ; elle a été exportée pour une quantité de 8 870 tonnes pour les dix premiers mois de l’année 2011, contre 9 763 tonnes en 2010. Près de deux tiers de la production nationale (62 %) ont été réalisés par les wilayas de Biskra et d’El Oued.

http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/hausse-des-exportations-de-dattes-en-2011_19006.html

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Message  Admin Mer 18 Jan - 16:24

17 Janvier 2012 , 21:42:38
L’exportation d’un million d’eau de poisson a Ain Timouchent
Le secteur de la pêche à Temouchent a réussi l'exportation d'un million d'euros de divers types de poissons en 2011, la quantité exportée atteint 340 tonnes de poissons.
Pour référence, Temouchent a bénéficié d'un projet d'investissement pour treize zones d’aquaculture, grâce au soutien de l'Etat.
D'autre part, le ministre des Pêches effectuera une visite, le jeudi, pour inspecter les écoles de pêche de Beni Saf, ainsi que des projets au le port.

http://www.numidianews.com/fr/article~10989.html?_featured=9e1a36515d6704d7eb7a30d783400e5d

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Message  Admin Dim 22 Jan - 15:06

Algérie- Plus de 2 milliards de dollars d’exportations "hors hydrocarbures" en 2011

Les exportations hors hydrocarbures vont enfin franchir la barre de 2 milliards en 2011, soit une augmentation de plus de 20 % comparativement à l’année 2010. Le responsable d’Algex qui a annoncé cette augmentation ne s’en réjouit pas vraiment. Plus de la moitié de « ces produits sont issus du raffinage des hydrocarbures »

Les exportations algériennes hors hydrocarbures devraient dépasser les 2 milliards de dollars pour l’année 2011, a annoncé samedi, Mohamed Benini, directeur général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). Cette prévision est réalisée sur la base de chiffres disponibles pour les 11 derniers mois, a précisé Mohamed Benini qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale algérienne. Comparativement à l’année 2010 où les exportations hors hydrocarbures ont atteint 1,62 milliard de dollars, ces dernières connaitront pour l’année 2011 une évolution de plus de 20 %, selon les chiffres présentés par le responsable d’Algex. Un résultat qui est loin de le « réjouir ». Les exportations hors hydrocarbures restent « très insuffisantes » « car la structure de ces exportations n’a pas changée ». Il reste toujours, selon l’orateur, certains produits qui s’exportent, mais qui ne sont pas le fruit d’un effort économique de « concurrence ». « Plus de la moitié de ces produits sont issus du raffinage des hydrocarbures (engrais et produits dérivés du pétrole essentiellement) », a-t-il précisé. La seule consolation pour l’année 2011 est l’entrée dans la structure des exportations hors hydrocarbures de nouveaux produits. Il s’agit essentiellement, selon Mohamed Benini, du sucre raffiné, des huiles et du verre. Trois produits dont le groupe privé Cevital de Issad Rebrab détient le leadership sur le marché algérien.

La chaine logistique : maillon faible
Les exportations hors hydrocarbures rencontrent des problèmes divers. L’une des plus grandes difficultés que rencontrent l’exportateur ou même l’importateur est la « rupture » de la chaîne logistique ou « Supply chain », constate l’orateur. Pour lui, la problématique de la gestion de la Supply chain se pose avec acuité après l’ouverture de l’Algérie à l’économie de marché. L’apparition de nouveaux opérateurs privés accentue cette problématique qui constitue un important obstacle devant l’opération du commerce extérieur notamment l’exportation. « C’est l’exportateur qui paye le coût exorbitant de ces contraintes, ce qui augmente le coût de l’exportation et le produit algérien devient non compétitif», constate-t-il. «On est en mesure d’approvisionner le marché européen d’une manière régulière en certains produits, mais les contraintes de la Supply chain nous en empêchent ». En plus, l’accompagnement des exportateurs fait toujours défaut. Les mécanismes destinés à la promotion des exportations sont en « panne », à l’instar du Fonds de soutien aux exportations hors hydrocarbures. « Depuis 1997, l’appui de ce Fonds reste insuffisant, car sa gestion est beaucoup plus administrative et n’a pas de contact avec les exportateurs », argue-t-il, d’où sa réforme avant la fin de l’année en cours pour qu’il soit plus « efficient » dans l’appui « a priori » de l’opération de l’exportation.

http://maghrebemergent.info/economie/63-algerie/8074-algerie-plus-de-2-milliards-de-dollars-dexportations-qhors-hydrocarburesq-en-2011.html

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Message  Admin Lun 6 Fév - 14:37

Pourquoi Sonatrach est premier exportateur hors hydrocarbures

La structure des exportations hors hydrocarbures dominée par les produits dérivés des hydrocarbures à raison de 900 millions de dollars sur un volume global de 2.15 milliard fait que le groupe Sonatrach soit le premier exportateurs même hors hydrocarbures, selon le représentant de l'Association des exportateurs algériens. Pour diversifier les exportations, Ali Bey Nasri recommande l'instauration de zones franches et la dépénalisation de l'acte d'exporter.

Les exportations algériennes hors hydrocarbures ont atteint 2,15 milliards de dollars en 2011, en progression de 41%, par rapport à 2010. Cela n'est guère réjouissant eu égard à la faible proportion que cela représente (2.93%) du volume global des exportations de l'Algérie. Ce constat est partagé par tous les acteurs du commerce extérieur. Ce qui inquiète le plus reste la structure de ces exportations qui demeurent dominée par les produits dérivés des hydrocarbures "ce qui fait de Sonatrach le premier exportateur hors hydrocarbures", estime Ali Bey Nasri, Président de l’Association nationale des exportateurs Algériens (Anexal).

Pour lui, il y a quatre acteurs qui représentent 80 % des exportations hors hydrocarbures de l'Algérie. "Sur les 2.15 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures de 2011, Sonatrach représente plus de 900 millions", a-t-il précisé. Donc, les exportations issues du raffinage des hydrocarbures représentent quelques 41% des exportations hors hydrocarbures, selon les chiffres présentés par le représentant des exportateurs algériens. Et puis, la barre des 2 milliards de dollars des exportations hors hydrocarbures franchie en 2011, après plusieurs années d'attente, ne doit pas faire illusion. En effet, elles ne reflètent pas la valeur réelle des exportations tant celles-ci sont impactées par les niveaux exceptionnels du pétrole sur les marchés internationaux. "A chaque hausse des exportations des hydrocarbures, on relève une hausse des exportations hors hydrocarbures", constate l'orateur. Pour faire décoller les exportations hors hydrocarbures, Ali Bey Nasri suggère d'établir un diagnostic "export" et de poser les véritables problématiques qui sont principalement à ses yeux: l'insertion de l'Algérie dans l'économie mondiale et analyse de nos capacités et nos potentialités à l'export.

Pour une dépénalisation de l'acte d'exporter

Il trouve aberrant que les pays voisins (Maroc et Tunisie) parviennent à exporter environ 2 milliards de dollars de produits agricoles, alors que l'Algérie atteint rarement les 40 millions de dollars dont 20 millions de dattes. "Nous avons une production de dattes d'environ 800.000 tonnes/an et nous exportons 20.000 tonnes, alors que les Tunisiens premiers exportateurs de dattes en valeurs ne produisent que 200.000 tonnes/an ?", s'est-il interrogé, avant d'incriminer une rupture de chaîne, de la production à l'exportation en passant par la logistique et le conditionnement. "Il faut construire cette chaîne", recommande-t-il. Il incrimine également un environnement dissuasif à l'acte d'exporter. Il cite, entre autres difficultés, le transit portuaire trop lent et ses surcoûts et le fret maritime soumis au diktat des compagnies maritimes. C'est pourquoi l'Anexal a demandé la création d'un conseil national des chargeurs pour consacrer la défense des intérêts des opérateurs exportateurs. Pour Ali Bey Nasri, l’agro-industrie reste le secteur qui a le plus de potentiel mais qui reste fragile du fait de sa faible intégration en amont (agriculture). Il y a également l'activité de la transformation du phosphate qui peut booster les exportations hors hydrocarbures. Cette matière est exportée par l'Algérie sous forme brute "alors qu'on peut la valoriser et l'exporter à dix fois son prix initial". Durant l'année 2011 le brut du phosphate a apporté 200 millions dollars. Le représentant des exportateurs plaide par ailleurs pour l'instauration des zones franches pour tester l'entreprise algérienne à l'export hors obstacles "au moins pour expérience" afin d'identifier ces faiblesses et ces atouts ainsi que pour la "dépénalisation" de l'acte d'exporter. Pour lui l’ordonnasse 96-22 pénalise l'exportateur qui accuse du retard lors du rapatriement des devises, considéré comme une infraction à la législation des changes. "Cette approche est pénalisante pour l'acte d'exporter et nous demandons son amendement", a-t-il espéré.

http://maghrebemergent.info/economie/63-algerie/8593-algerie-pourquoi-sonatrach-est-premier-exportateur-hors-hydrocarbures.html

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