Produits pharmaceutiques destiné aux animeaux

Créé en 2002 et disposant d’un capital social de 185 253 000 ,00 millions de DA, le laboratoire AAHP (Algérian Animal Health Product) est implanté dans les grandes zones de productions animales. Il fabrique, conditionne et commercialise des produits pharmaceutiques à usage vétérinaire de formes liquide, solide et injectable.
Le site industriel sis, 266 Zone Industrielle LE PALMA Ex : La Moricière 25000 Constantine, sur un terrain de 2237 m², dispose d’une superficie de production de 1539 m², et d’une surface de 1044 m² destinés aux bureaux administratifs. Nos unités de productions sont réparties sur deux niveaux. Le premier niveau est destiné à la fabrication de produits de différentes formes et classes pharmaceutiques. On y fabrique des solutions et suspensions buvables, ainsi que des poudres solubles. Le second niveau relève de la fabrication des solutions stériles injectables et des produits intra mammaires. Les produits fabriqués appartiennent à différentes classes d’antibiotiques, de sulfamides, d’antiparasitaires et de vitamines.
Pour assurer le contrôle de la qualité de nos produits nous disposons d’un laboratoire interne d’analyse physico-chimique et microbiologique, hautement équipé : (2 HPLC, un spectrophotomètre UV / visible, un titrateur potentiométrique Karl Fisher, un réfractomètre, un viscosimètre, trois (3) étuves, un autoclave, deux (2) armoires climatiques pour les études de stabilité, un bain à ultra son, un bain marie et bien d’autres appareils car la liste est non exhaustive. Tous les produits fabriqués sont soumis à plusieurs contrôles avant leur libération : un contrôle in procès, un contrôle pour les produits en cours de conditionnement et un contrôle produits finis. Dans un souci permanent de compétitivité, d’amélioration et de veille technologique, l’entreprise pourvoie de façon continue ses unités de production et son laboratoire en nouveaux équipements et appareils, afin de répondre aux besoins et attentes des clients nationaux et internationaux.
Notre site de fabrication de produits injectables a été validé par l’agence européenne du médicament et certifié G M P Good Manufacturing Practices. Un site de fabrication de produits biologiques (vaccins) est en cours de réalisation pour être opérationnel avant la fin du premier trimestre de l’année en cours (2010). Notre gamme est aujourd’hui de 46 produits fabriqués dans le respect de la règlementation et des normes en vigueur et sera diversifiée et élargie à 52 produits pour l’année 2010. Nous détenons aujourd’hui 15% de parts de marché au niveau national et avons investi le marché international. Nos produits sont exportés vers de nombreux pays notamment Lybie, Maroc, Jordanie, Egypte, Syrie, Arabie Saoudite, Soudan, Niger.
Nous avons été primés, meilleur exportateur algérien de l’année 2006, hors hydrocarbures. AAHP a été l’une des premières entreprises algériennes à avoir adhéré volontairement au programme MEDA Euro Développement Pme (pour la mise à niveau des entreprises). Nous avons bénéficié d’un accompagnement appréciable qui nous a permis de connaître une évolution à plusieurs niveaux aussi bien sur le plan commercial que sur le plan management de la qualité. L’entreprise s’est ainsi vue décernée le premier prix de mise à niveau des entreprises algériennes inscrites dans le programme et est certifiée ISO 9001 :2000 depuis le 14 Juillet 2008. Ces reconnaissances ont permis d’optimiser les relations du laboratoire avec ses clients et ses fournisseurs dans le cadre d’un partenariat basé sur la confiance.

(ÉCRIT PAR AMAR INGRACHEN LUNDI, 12 DÉCEMBRE 2011
T.M. Belhadj, PDG d’AAHP : Rencontre avec les molécules algériennes de demain

AAHP: 140 collaborateurs dont 90% d’universitaires
Toufik Mostefa Belhadj est à la tête de deux grandes entreprises AAHP qu’il a fondé et Hup Pharma, qu’il a acquis. Premier exportateur algérien hors hydrocarbures pour l’année 2006, TM Belhadj a des projets de nouveaux produits en permanence. La remontée de filière technologique dans le monde des molécules ne lui fait pas peur. Pas plus que de dire clairement ce qui entrave les entreprenants en Algérie. Portrait.

Salon luxueux d’un grand hôtel d’Alger, Toufik Belhadj Mostefa est ponctuel. Grand de taille, l’allure alerte d’un esprit à l’écoute du monde. Attentif. Sans stress de l’homme pressé. L’agenda est pourtant chargé. Toufik Belhadj Mostefa vient tout juste de rentrer d’Espagne où il a prospecté du matériel. Le lendemain il participe à la rencontre avec la délégation du ministre marocain de l’agriculture. « La gestion du facteur temps est primordiale dans tout travail d’investissement. Il faut toujours prendre de l’avance sur ses concurrents. C’est le seul domaine où ils ne peuvent pas vous rattraper facilement. » M. Belhadj ne parle pas dans l’absolu. Il raconte son histoire. Celle qui la conduit à figurer dans la liste suédoise des managers de l’excellence. Trait distinctif, Belhadj est apôtre du management participatif. Pour lui, tout le monde est indispensable dans l’entreprise.

De l’université à la grande aventure AAHP
Toufik Belhadj Mostefa est architecte de formation. La gestion, c’est dans les rangs de l’armée qu’il la apprise entre janvier 1983 et décembre 1985 où il a occupé des postes importants. Il enchaine ensuite Magistère à distance en gestion urbaine, études doctorales inachevées dans le domaine du Management, la gestion et l’organisation à Louvain. Puis passe à l’Enseignement à l’université de Constantine de 1978 à 1996. C’est pourtant en chef d’entreprise qu’il est surtout connu. « Au départ, j’ai commencé par importer du paramédical » Marché saturé, il passe vers les produits vétérinaires, avec objectif de se professionnaliser. « Ensuite, le ministre nous ayant interpellé en 1998 pour nous lancer dans la production, nous avons vite saisi l’occasion ». La vraie raison de ce virage vers la production est ailleurs : « C’est la volonté de ne dépendre d’aucun laboratoire mais plutôt de prendre son destin entre ses mains. Nous avions alors crée le Laboratoire AAHP » 140 collaborateurs dont 90% d’universitaires aujourd’hui. « Il fallait trouver un partenaire de qualité qui accepterait de nous transférer la technologie » Un groupe Espagnol joue le jeu, « alors que tous les anciens fournisseurs avaient refusé de délocaliser un marché acquis. La priorité était de former notre personnel et après 7 mois de conditionnement, on s’est lancé dans la fabrication. » Le marché est alors dominé par des géants de l’industrie pharmaceutique vétérinaire. La production nationale n’existait pas encore. Obligation pour Toufik Belhadj Mostefa de se mettre aux standards internationaux. Il investit dans la formation. « Notre personnel reçoit des formations continues, à l’étranger et sur site de façon permanente. Il faut sans cesse se mettre niveau, sinon on est vite dépassé. » Le résultat est là : les sites de AAHP sont validés et par les ministères de l’Agriculture et de la Santé et par l’Agence européenne du médicament.

« Le législateur algérien pense plus à bloquer ceux qui trichent qu’à aider ceux qui travaillent »
Après avoir liquidé en 2002 tous ses stocks de produits importés et conditionnés, AAHP s’est consacré exclusivement à la fabrication. « Ce ne sont pas les exigences du ministère qui nous ont poussés à nous convertir à la fabrication. C’est plutôt une suite planifiée de notre projet d’investissement. Notre souci est d’enrichir le patrimoine technologique et économique algérien dans le domaine de la fabrication du médicament. Arriver à une autonomie et à une indépendance économique. Ce n’est pas seulement de gagner de l’argent. » Une vision de long terme qui n’échappe pas à la tutelle, et au président Boutéflika : « Lors de sa visite de nos sites en 2004, le chef de l’Etat nous a remercie pour notre travail. »

La position acquise sur les poudres et les solutions, ne pouvait pas suffire. Pour monter un produit injectable alors, AAHP a signé un accord avec les Espagnols. Une avancée complexe et risquée. « On a pris, même seul, une avance de 10 sur nos concurrents nationaux en mettant en place le site injectable, » se réjouit finalement M. Belhadj. AAHP dispose aujourd’hui d’une gamme de 95 produits environs et met chaque année une dizaine d’autres sur le marché. Reconnu par ses concurrents, AAHP est un leader. Il exporte dans plus de 15 pays : l’Arabie Saoudite, la Lybie, la Jordanie, le Soudan le Maroc. etc. En 2007, il a eu le trophée du meilleur exportateur algérien hors hydrocarbures. Pour préserver cette place de choix, il faut surmonter mille et une embûches au quotidien. « l’Etat ne nous aide pas. C’est notre seul travail qui compte. Les politiques parlent tout le temps de l’aide à l’exportation, mais il n’en n’est rien ». Belhadj égrène une liste de défaillances. Pas de remboursement, comme prévu, des frais de transport pour participer aux salons internationaux, missions économiques inexistantes… « Je suis membre de la commission nationale pour la promotion de l’exportation, elle ne s’est jamais réunie. Le législateur algérien pense plus à bloquer ceux qui trichent qu’à aider ceux qui travaillent. Et dans la foulée, tout le monde est bloqué. Il y a une volonté politique à exporter mais pas les bons moyens, pourtant c’est tellement facile et simple. »

Du développement plein les cartons avec Hup Pharma
La passivité des autorités publiques ne démotive pas le patron d’AAHP cependant. « En assistant à différents salons à travers le monde, nous avons jugé qu’il était important de fabriquer le vaccin pour élever le rang de notre entreprise. Nous nous sommes lancés dans ce projet avec nos propres moyens et une légère aide de la BNA. Et en 2008, nous avons réussi à convaincre nos partenaires espagnols pour nous accompagner dans son pilotage et cela s’est fait. Nous avons commencé à fabriquer le premier vaccin animal algérien, qui relève de la plus haute technologie de l’industrie pharmaceutique de nos jours. Son exportation est en cours. » Mais Toufik Mostefa Belhadj n’est pas homme à porter ses exploits en galons. L’esprit du partage est sa deuxième nature. « Ce que j’ai réalisé ne m’appartient pas. C’est un patrimoine économique et technologique national. » Par ailleurs, Toufik Belhadj Mostefa a acquis HUP PHARMA une entreprise de conditionnement de médicament humain en 2005. Grand bond. Aujourd’hui HUP PHARMA fabrique une quinzaine de produits avec plus de vingt autres en développement. Son objectif est de créer un grand pole de fabrication de médicaments vétérinaires et humains. « Jai commencé par la fabrication des médicaments qui étaient conditionnés et à forte consommation, pour passer par la suite à d’autres médicaments de spécialité, tel que la diabétologie, la cardiologie, Alzheimer, etc. Actuellement, une autre gamme est en cours de développement. Les études sont terminées. » Le patron d’AAHP ambitionne aussi de fabriquer le vaccin humain pour le compte de HUP PHARMA.
http://maghrebemergent.info/entreprises/60-algerie/6913-tm-belhadj-pdg-daahp-rencontre-avec-les-molecules-algeriennes-de-demain.html

Santé animale : Production du vaccin contre l'entérotoxémie en Algérie

Un laboratoire spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de produits pharmaceutiques à usage vétérinaire activant à Constantine s'est lancé récemment dans la production du vaccin contre l'entérotoxémie, maladie qui affecte l'appareil digestif du bétail, a-t-on appris jeudi dernier à Oran d'un représentant de ce laboratoire. M. Djamel Boulsane, manager des ventes au "Laboratoire algérien de santé animale" relevant du secteur privé a souligné, en marge du Salon international de l'aviculture et du lait organisé depuis mercredi à Oran, que ce vaccin était "nécessaire et important pour préserver la santé du bétail (ovins et bovins) et que sa production en Algérie contribue à réduire la facture de l'importation" de ce vaccin. Il a souligné que l'entérotoxémie, qui affecte l'appareil digestif des animaux, peut conduire à la mort de la bête quand elle n'est pas vaccinée. Ce laboratoire avait obtenu l'autorisation des ministères de la Santé , de la Population et de la Réforme hospitalière et de l'Agriculture et du Développement rural, pour produire et commercialiser ce vaccin, selon son représentant. R.A
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